lundi 1 octobre 2007

Poser une question et recevez une décharge en réponse

Celle-là est hard core.
Voici le vidéo troublant. Ça se passait dans une université de Floride. Alors que John Kerry était en conférence, un étudiant pose une question embarassante: pourquoi les candidats démocrate défaits (John Kerry et Al Gore) n'ont pas demandé des enquêtes sur les fraudes électorales patentes dans l'État de la Floride en 2000 et 2004?

En réponse les gardes de sécurité ont agi de cette manière:
http://fr.youtube.com/watch?v=6bVa6jn4rpE


Free speach!

(Buy a status, and get free speach included!)

mercredi 12 septembre 2007

la Commission Bouchard-Taylor

Elle est lancée, c’est parti, nous devrons nous en accommoder. La Commission Bouchard-Taylor nous interpelle et nous demande de nous prononcer, de nous exprimer, si nous avons quelque chose à dire, sur un thème fondateur de la société de demain, la nôtre.

C’est amusant de regarder les gens passer devant le micro et dire leurs opinions. Mais, est-ce seulement un jeu? Certains (Simon ; ) diront avec justesse que ce qui est visé par l’exercice, pourrait bien n’être qu’une nouvelle tablette. D’autres, un peu plus optimiste diront que cela peut bien n’être qu’un jeu, mais que lorsque jouée en grand nombre, le jeu de la démocratie prends du sérieux et apporte de profond changements dans une société.

Où veux-je en venir ?

J’ai le goût de vous proposer un petit jeu (qui j’espère obtiendra plus d’intérêt de votre part que le dernier que je vous ai proposé). Creusons-nous le ciboulot pour voir si nous sommes en mesure de déposer un mémoire à la Commission Bouchard-Taylor d’ici le 3 octobre 2007.

Sommes-nous en mesure d’éclaircir nos opinions, nos positions et d’en tirer quelques choses de valable et présentable à notre société ?

Sommes-nous en mesure de prendre part à cet exercice démocratique, si futile soit-il, et d’y apporter notre intelligence, notre perspective, nos idéaux ?

Ça me tente beaucoup, et je vous invite ici à lancer vos idées, vos opinions, votre analyse. Et nous verrons bien ce qui sortira de notre Unipop. J’ai hâte de voir ce sur quoi nous serons d’accord, assez pour apposer nos signature en bas.

À vous !

Emmanuel

jeudi 23 août 2007

Des drôles d'Agents provocateurs

Des agents provocateurs de la police débusqués!

Y'as tu une vidéo militante plus drôle depuis la photo de Simon Carreau jouant avec la SQ à Montmagny!



La police canadienne est décidément ¡rara!

mardi 14 août 2007

Surpopulation et contrôle de la Natalité : portrait d'un mensonge

Suite à un message envoyé par Philôme concernant une étude d'économistes sur la question des politiques d'intervention en matière de contrôle démographique et de «problème de surpopulation mondiale», je propose une petite réflexion sur la question qui pourrait s'intituler :

Natalité et Développement des peuples : mensonges et aliénation de la bio-éthique

Introduction

L'antique pharaon, maître d'Égypte, ressentant comme angoissantes la présence et la multiplication des fils d'Israël, les soumit à toutes les formes d'oppression et il ordonna de faire mourir tout enfant de sexe masculin né des femmes des Hébreux (cf. Exode 1, 7-22). De nombreux puissants de la terre se comportent aujourd'hui de la même manière. Eux aussi ressentent comme angoissant le développement démographique en cours et ils craignent que les peuples les plus prolifiques et les plus pauvres représentent une menace pour le bien-être et pour la tranquillité de leurs pays. En conséquence, au lieu de vouloir affronter et résoudre ces graves problèmes dans le respect de la dignité des personnes et des familles, ainsi que du droit inviolable de tout homme à la vie, ils préfèrent promouvoir et imposer par tous les moyens une planification massive des naissances. Les aides économiques elles-mêmes, qu'ils seraient disposés à donner, sont injustement conditionnées par l'acceptation d'une politique anti-nataliste.

L'humanité contemporaine nous offre un spectacle vraiment alarmant lorsque nous considérons non seulement les différents secteurs dans lesquels se développent les attentats contre la vie, mais aussi leur forte proportion numérique, ainsi que le puissant soutien qui leur est apporté par un large consensus social, par une fréquente reconnaissance légale, par la participation d'une partie du personnel de santé.

L'Exemple de la Chine

Un économiste chinois est assis sur sa chaise. Il regarde son confrère avant de partir pour le bureau du ministre, et s'exclame : - « L'augmentation de la production céréalière ne permet pas d'alimenter des foules toujours plus nombreuses : il faut se rendre à l'évidence, la seule solution est de réduire la natalité ! » Bienvenue au charitable bureau du «Planning familial»... Nous sommes en 1971.

Par une''politique rigoureuse de planning familial'', la Chine a réduit son nombre de naissances d’un total de 338 millions de 1971 à 1998, soit en moins de trente ans (Zha et al., 2000), alors que la population totale n’y était que de 851 millions d’habitants en 1971 (Nations Unies, 1998). Afin d’« alléger une pression démographique considérable», le gouvernement chinois a poursuivi à compter des années 1970 une politique rigoureuse qui s’est présentée, dès 1980, sous la forme de « l’encouragement à avoir un enfant unique par couple » (Feng et al., 2000). Le prétendu «problème de surpopulation» est un ''outil intéressant'' dans la propagande culturelle visant la légitimation de telles entreprises barbares. C'est concret. En conséquence, l’indice synthétique de fécondité a baissé brutalement dans le pays le plus peuplé du monde, passant de 6,06 enfants par femme en 1965-1970 à 2,55 en 1980-1985, puis à 1,80 en 1995-2000 (Nations Unies, 2003a). Parallèlement, le vieillissement de la population a commencé, faisant passer de 6,8 % en 1970 à 10,1 % en 2000 la proportion de 60 ans et plus au sein de la population.

Un expert (belle cravate) en la question, s'exprime :

En Chine, l'application du planning familial est axé sur la contraception. Fournir à la population en âge de procréer les conseils, les renseignements instructifs et le service du planning familial, c'est une mesure importante dans l'application du planning familial. Le gouvernement chinois tient à s'appuyer sur les progrès de la science, l'étude et l'exploitation de la technologie de planning familial et la méthode de contraception pour satisfaire au besoin des gens en âge de procréer, dans multiples domaines et à différents niveaux. Le gouvernement a établi dans tous les pays un réseau de services du planning familial et de la protection de la santé des femmes et des enfants, afin de fournir sans tarder à la population en âge de procréer un service sûr, efficace et pratique du planning familial et de la contraception, pour assurer le développement du planning familial. En Chine, la recherche sur la méthode de contraception remonte aux années 60 et a obtenu de nombreuses réalisations qui ont été généralisées dans l'ensemble du pays. La Chine a pris la mesure politique de la fourniture gratuite de la pilule et d'un instrument contraceptif et le service technique de contraception à bas prix ou gratuitement. En 1988, la Chine a fait fonctionner un système combinant la fourniture gratuite avec la vente sur le marché. Cette mesure permet d'élargir le canal de fourniture, et de donner toute facilité à la population pour satisfaire son désir, ainsi que de faire élever l'effet d'utilisation de la contraception, et de réduire la natalité. Depuis les années 80, la Chine a établi un programme de développement de l'étude scientifique sur le planning familial. Aujourd'hui un système de recherche et de production d'instruments et de pilules de contraception a été créé, qui s'étend rationnellement sur tout le territoire chinois. On a mis au point une série de technique contraceptives laissées au libre choix de la population. La recherche de la méthode contraceptive pour le sexe masculin est classée au premier rang dans le monde. Des méthodes sont reconnues et proposées par l'association mondiale aux volontaires qui acceptent la contraception par la chirurgie. La Chine poursuit l'étude d'une nouvelle méthode de contraception plus sûre, de haute efficacité et plus pratique, et à un prix plus bas. Pour couvrir les besoins de la méthode contraceptive de la population en âge de procréer, le gouvernement chinois investit annuellement 200 millions de yuans et désigne une quarantaine d'usines pour produire divers types d'instruments ou pilules de contraception. Afin d'assurer à tout moment un service nécessaire pour la population en âge de procréer, la Chine a créé un système de services de planning familial couvrant les régions urbaines et rurales du pays, qui se compose d'hôpitaux, de centres de protection de la santé des femmes et des enfants, de stations de service du planning familial. Les travailleurs du planning familial, ayant pour principe de se tourner vers les unités de base, la campagne, se rendre chez l'habitant et donner toute facilité à la population, tâchent de donner des renseignements et conseils, instruire et servir la population en âge de procréer, les aidant à choisir la méthode de contraception convenable selon leur désir. A la campagne, selon la situation des paysans, on propose aux femmes qui ont déjà donné naissance à un enfant la pose du stérilet, on propose à une partie du couple qui a deux enfants la stérilisation. Ces mesures contraceptives sont sûres et efficaces pour assurer la santé physique et spirituelle de la femme.Ainsi donc, cette méthode est facilement acceptée par les couples en âge de procréer dans les régions rurales.

En bref,

Les menaces contre la vie ne faiblissent pas avec le temps. Au contraire, elles prennent des dimensions énormes. Ce ne sont pas seulement des menaces venues de l'extérieur, des forces de la nature ou des "Caïn" qui assassinent des "Abel"; non, ce sont des menaces programmées de manière scientifique et systématique. Le vingtième siècle aura été une époque d'attaques massives contre la vie, une interminable série de guerres et un massacre permanent de vies humaines innocentes. Les faux prophètes et les faux maîtres ont connu le plus grand succès ». Au-delà des intentions, qui peuvent être variées et devenir convaincantes au nom même de la ''solidarité'' et du «bien-être des peuples», nous sommes en réalité face à ce qui est objectivement une « conjuration contre la vie », dans laquelle on voit aussi impliquées des Institutions internationales, des États qui se prétendent «De Droit», institutions attachées à encourager et à programmer de véritables campagnes pour diffuser la contraception, la stérilisation volontaire et l'avortement et l'établissement de politiques variablement sévères de «contrôle direct de la Natalité». Enfin, on ne peut nier que les médias sont souvent complices de cette conjuration, en répandant dans l'opinion publique un état d'esprit qui présente le recours à la contraception, à la stérilisation, à l'avortement et même à l'euthanasie comme un signe de progrès social et une conquête de la liberté, tandis qu'il dépeint comme des ennemis de la liberté et du progrès les positions inconditionnelles en faveur de la vie.

Comme si le Droit de vivre pouvait être conditionnel !

On en arrive ainsi à un tournant aux conséquences tragiques dans un long processus historique qui, après la découverte de l'idée des « droits humains » — comme droits innés de toute personne, antérieurs à toute constitution et à toute législation des Etats —, se trouve aujourd'hui devant une contradiction surprenante: en un temps où l'on proclame solennellement les droits inviolables de la personne et où l'on affirme publiquement la valeur de la vie, le droit à la vie lui-même est pratiquement dénié et violé, spécialement à ces moments les plus significatifs de l'existence que sont la naissance et la mort.

D'une part, les différentes déclarations des droits de l'homme et les nombreuses initiatives qui s'en inspirent montrent, dans le monde entier, la progression d'un sens moral plus disposé à reconnaître la valeur et la dignité de tout être humain en tant que tel, sans aucune distinction de race, de nationalité, de religion, d'opinion politique ou de classe sociale.

D'autre part, dans les faits, ces nobles proclamations se voient malheureusement opposer leur tragique négation. C'est d'autant plus déconcertant, et même scandaleux, que cela se produit justement dans une société qui fait de l'affirmation et de la protection des droits humains son principal objectif et en même temps sa fierté. Comment accorder ces affirmations de principe répétées avec la multiplication continuelle et la légitimation fréquente des attentats contre la vie humaine? Comment concilier ces déclarations avec le rejet du plus faible, du plus démuni, du vieillard, de celui qui vient d'être conçu?

« Ces attentats s'orientent dans une direction exactement opposée au respect de la vie, et ils représentent une menace directe envers toute la culture des droits de l'homme. À la limite, c'est une menace capable de mettre en danger le sens même de la convivialité démocratique: au lieu d'être des sociétés de « vie en commun », nos cités risquent de devenir des sociétés d'exclus, de marginaux, de bannis et d'éliminés. Et, si l'on élargit le regard à un horizon planétaire, comment ne pas penser que la proclamation même des droits des personnes et des peuples, telle qu'elle est faite dans de hautes assemblées internationales, n'est qu'un exercice rhétorique stérile tant que n'est pas démasqué l'égoïsme des pays riches qui refusent aux pays pauvres l'accès au développement ou le subordonnent à des interdictions insensées de procréer, opposant ainsi le développement à l'homme? Ne faut-il pas remettre en cause les modèles économiques adoptés fréquemment par les Etats, notamment conditionnés par des pressions de caractère international qui provoquent et entretiennent des situations d'injustice et de violence dans lesquelles la vie humaine de populations entières est avilie et opprimée? » (Jean-Paul II, encyclique Evangelium Vitae, 1995)

Où se trouvent les racines d'une contradiction si paradoxale?

Nous pouvons les constater à partir d'une évaluation globale d'ordre culturel et moral, en commençant par la mentalité qui, exacerbant et même dénaturant le concept de subjectivité, ne reconnaît comme seul sujet de droits que l'être qui présente une autonomie complète ou au moins à son commencement et qui échappe à une condition de totale dépendance des autres. Mais comment concilier cette manière de voir avec la proclamation que l'homme est un être « indisponible »? La théorie des droits humains est précisément fondée sur la prise en considération du fait que l'homme, à la différence des animaux et des choses, ne peut être soumis à la domination de personne. Il faut encore évoquer la logique qui tend à identifier la dignité personnelle avec la capacité de communication verbale explicite et, en tout cas, dont on fait l'expérience. Il est clair qu'avec de tels présupposés il n'y pas de place dans le monde pour l'être qui, comme celui qui doit naître ou celui qui va mourir, est un sujet de faible constitution, qui semble totalement à la merci d'autres personnes, radicalement dépendant d'elles, et qui ne peut communiquer que par le langage muet d'une profonde symbiose de nature affective. C'est donc la force qui devient le critère de choix et d'action dans les rapports interpersonnels et dans la vie sociale. Mais c'est l'exact contraire de ce que, historiquement, l'Etat de droit a voulu proclamer, en se présentant comme la communauté dans laquelle la « force de la raison » se substitue aux « raisons de la force ».

Sur un autre plan, les racines de la contradiction qui apparaît entre l'affirmation solennelle des droits de l'homme et leur négation tragique dans la pratique se trouvent dans une conception de la liberté qui exalte de manière absolue l'individu et ne le prépare pas à la solidarité, à l'accueil sans réserve ni au service du prochain. S'il est vrai que, parfois, la suppression de la vie naissante ou de la vie à son terme est aussi tributaire d'un sens mal compris de l'altruisme ou de la pitié, on ne peut nier que cette culture de mort, dans son ensemble, révèle une conception de la liberté totalement individualiste qui finit par être la liberté des « plus forts » s'exerçant contre les faibles près de succomber.

C'est dans ce sens que l'on peut interpréter la réponse de Caïn à la question du Seigneur « où est ton frère Abel? »: « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère? » (Gn 4, 9). Oui, tout homme est « le gardien de son frère », parce que Dieu confie l'homme à l'homme. Et c'est parce qu'il veut confier ainsi l'homme à l'homme que Dieu donne à tout homme la liberté, qui comporte une dimension relationnelle essentielle. C'est un grand don du Créateur, car la liberté est mise au service de la personne et de son accomplissement par le don d'elle-même et l'accueil de l'autre; au contraire, lorsque sa dimension individualiste est absolutisée, elle est vidée de son sens premier, sa vocation et sa dignité mêmes sont démenties.

Il est un autre aspect encore plus profond à souligner: la liberté se renie elle-même, elle se détruit et se prépare à l'élimination de l'autre quand elle ne reconnaît plus et ne respecte plus son lien constitutif avec la vérité. Chaque fois que la liberté, voulant s'émanciper de toute tradition et de toute autorité, qu'elle se ferme même aux évidences premières d'une vérité objective et commune, fondement de la vie personnelle et sociale, la personne finit par prendre pour unique et indiscutable critère de ses propres choix, non plus la vérité sur le bien et le mal, mais seulement son opinion subjective et changeante ou même ses intérêts égoïstes et ses caprices.

Cette réflexion s'inscrit dans la lignée de l'Encyclique Evangelium Vitae, sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine, donné par Jean-Paul II en l'an de grâces 1995. Document à lire en complément pour ceux intéressés à une profonde réflexion sur la Vie, la dignité de l'être humain et son rapport au Dieu créateur. C'est une lecture solide. Ceux qui seraient intéressés, j'animerai cette année un groupe de réflexion autour de cet Écrit fondamental dans l'histoire actuelle. Il suffit de m'écrire pour me manifester votre enthousiasme et motivation à poursuivre cette réflexion.

Amicalement,

Jonathan L.








vendredi 20 juillet 2007

«Nuit d'horreur à Toronto»

Aye Antoine!!
Tu diras aux Chiliens qu'icitte, on niaise pas avec ça, les losers...

Les footballeurs en herbe font état de brutalités policières inouïes, entre «décharges électriques», passage à tabac et «acide jeté au visage»...

lundi 16 juillet 2007

Saison des idées


C'est pas mal tranquille icite.
Voici des affirmations entendues récemment de la bouche de certains unipopien-ne-s. Et vous, qu'en pensez-vous?

- Suite au malheureux départ de Sheldon Sourray, le Canadien ne fera pas les séries avant au moins 2 ans et ne gagnera certainement pas la coupe Stanley avant que le Québec ne fasse partie des Nations-Unis.

- La récente autorisation des messes en latin par le Vatican est une preuve supplémentaire de son ouverture à la diversité culturelle. Il s'agit d'un accommodement raisonnable qui devrait faire école.

- Depuis trop longtemps, l'extrême gauche (celle qui rêve) empêche le vrai changement en se cantonnant dans une logique du tout ou rien qui favorise la vraie droite au détriment de la vraie gauche (la réaliste, responsable et lucide, celle du PQ).

-S'opposer à la guerre en Afghanistan, c'est être contre l'humanisme, les chatons et Knut quand il était petit (voire photo) .

- Dans l'histoire des intellectuels de gauche, Joseph Facal dépasse de loin Léon Trostky ou Mikhaïl Bakounine en terme d'importance, de clairvoyance et d'intelligence.

- Les États-Unis sont l'empire du mal. Quiconque refuse de reconnaitre cela travaille probablement pour eux.

- Tsé, les races là, ben, y font pas trop trop d'effort pour s'intégrer.

- Linux, c'est de la crisse de marde (de geek).

- Une bonne façon de protéger l'environnement serait de fermer les régions pour toute autre chose que le plein-air les fins de semaines, et de ramener tout le monde dans 4 ou 5 centres-régions urbano-métropolitaines pour tout le Québec.

- La sociologie est une affaire de péteux de brou pas rapport qui n'a rien de mieux à faire que de perdre son temps à écrire des niaiseries qui n'ont strictement aucun sens, ni aucune utilité.

Et souvenez-vous: qui ne dit mot consent.

mardi 10 juillet 2007

Ass-whipping

En anglais, il y a de jolies expressions comme "ass-whipping" ou "ass-kicking" qui signifie, en gros, un solide bottage de derrière...
Dans la lignée directe de mon avant-dernier poste, voici Michael Moore qui illustre bien la signification de ces expressions mais qui démontre surtout que les USA sont loin d'être un pays sclérosé. Vous imaginez Bernard Derome ou Jean Lapierre réagir comme l'a fait Keith Olbermann? On voit ici Moore répondre à un animateur de CNN suite à un reportage portant sur son dernier film Sicko. Mais comme on le constate, Moore en avait gros sur le coeur et fini par donner une sacrée rincée à Wolf Blitzer, l'animateur en question... Ça vaut la peine d'être vu, ne serait-ce que les 5 première minutes.
On se rappellera notamment que le réalisateur de Roger and me s'est récemment fait "bumpé" d'une entrevue avec Larry King à CNN pour être remplacé par Paris Hilton qui sortait de prison.
Via Richard Hétu.

Le vidéo.
Désolé, pas été capable de "l'embedder".

Le reportage qui l'a mis de mauvaise humeur.
Michael Moore répond au "reality check"du reportage sur son site.

vendredi 6 juillet 2007

À la demande générale!

Encore une fois, Manu n'est pas satisfait... Il voulait des oiseaux, eh bien, il est servi!
J'espère que cette fois-ci, je ferai mouche.

Les USA pis moi : Keith Olbermann - Special Comment

Manu a demandé des choses moins laides. Très bien alors.
J'ai décidé de vous partager un exemple de ce qui m'amène à ne pas être systématiquement toujours plus découragé d'une journée à l'autre, à croire que les États-Unis ne sont pas aussi infâmes qu'on le croit généralement et à croire que la situation là-bas s'améliore (d'un point de vue politique de gauche).
La planète entière, ou presque, a été subjugé de voir comment, dans la foulée du 11 septembre 2001, les Américains se sont rangés comme un seul homme derrière une politique et un discours manichéen, dangereux, que nous avons tous dénoncés mais qui a pourtant été mis en oeuvre malgré tout, avec les résultats que l’on sait. Nous hallucinions tous – du moins je crois que je n’étais pas le seul! – sur la façon dont tout esprit critique dans les médias et même dans une bonne partie de la gauche américaine semblait avoir été mis de côté au profit d’un patriotisme à toute épreuve! Ainsi, alors que la planète entière savait que la guerre en Irak être ne pouvait pas être autre chose qu’une arnaque monumentale, destinée à créer une incroyable catastrophe politique et humaine, les peuples des États-Unis a gobé la propagande de la Maison Blanche relayée sans à peu près aucun travail critique de la part des médias.
Amorcée dans les années 1970, la domination idéologique du mouvement conservateur et des divers courants de droite états-unien dans les débats et leur capacité à imposer les enjeux et les termes de l’agenda politique s’est cristalisé en 1994 quand les républicains ont pris le contrôle des deux chambres du Congrès pour la première fois depuis plus de 40 ans (Ce contrôle, ils l’ont maintenu jusqu’en novembre dernier quand les Démocrates ont repris le contrôle des deux chambres – le Sénat par une trop mince majorité pour leur donner les coudées franches.)
Dans la foulée du 9/11, cette hégémonie a donc atteint un sommet presque impensable dans une démocratie, au point où cerrtains se sont mis à douter que les USA en avaient toujours les attributs et les qualités. Les critiques et les opposants à la guerre en Irak ont été mis en minortés, réduits au silence, insultés comme étant « pro-terroristes » ou « anti-américain ».
Quand, en plus, on a vu l’administration Bush adopter des politiques restreignant ou violant les libertées de ses propres citoyens (le Patriot act, ou l’espionnage de communication sans mandat); s’autorisant à piétiner les droits humains les plus fondamentaux de prisonniers de guerre par une entourloupe linguistico-juridique pour les soustraire à la Convention de Genève (les « combattants ennemis illégaux » de Guantanomo soumis à des tribunaux spéciaux où l’habeas corpus ne constituait plus le fondement des procédures judiciaires); en s’autorisant à interpréter à leurs guises les clauses de cette dernière Convention afin de permettre des formes de tortures envers ces mêmes prisonniers, etc.
Ce que l’on a moins vu, c’est que l’hémonie idéologique conservatrice a commencé à être sérieusement ébranlé dans les dernières années. Plusieurs éléments m’amènent à être optimiste, et à croire effectivement que les USA devraient selon toute vraisemblance se doter d’un Président démocrate en novembre 2008 (je dirais à au moins 3 chances contre 2). Outre la popularité de Bush qui est en dessous des 30 %, le regain du contrôle des deux chambres par les démocrates, la montée d’une vraie gauche(anti-guerre, pro-santé universelle, ultra-pro-Kyoto) au sein du parti démocrate, il y a le fait que les médias (disons certains) ont retrouvé une bonne partie de leur sens critique.
Plus encore, alors que les conservative pundits (ces commentateurs-présentateurs de nouvelles ultraconservateurs qui ont dominé les chaînes d’information américaines depuis les 1990’s) comme Bill O’Reilly, continuent d’être très populaires, on observe la montée d’un type comme Keith Olbermann qui est en train de créer un genre inédit aux USA : le liberal pundit!! Animateur de l’émission Countdown with Keith Olbermann, à MSNBC, troisième chaîne d’information continue en importance aux USA, sa popularité connait une croissance importante et constante et qui s’est accéléré de façon exponentielle depuis qu’il a commencé à livrer des « special comments » qui sont en gros un commentaire éditorial livré avec une passion et une efficacité peu commune. Olbermann s’inspire ouvertement de Edgar Murrow, ce journaliste anti-Macarthy que l’on peu voire représenté dans le film « Good Night and Good Luck ».
Comme il temps que j’en finisse avec ce post, je vous laisse avec des mots de Patrick Lagacé (le journalisse de la Presse qui a besoin d’un dictionnaire pour lire le Devoir) qui présente le vidéo qui m’a amené à m’épandre sans fin sur le sujet. Je ne partage pas toute sa conclusion, mais je suis assurément d’accord avec lui sur ce point : j’aime les USA, non pas à cause de leurs conneries et leurs gaffes inégalables, mais bien parce que la contrepartie de ces conneries, ce sont aussi certaines choses vraiment « hot » que l’on ne retrouve pas ailleurs dans le monde.

Bush, comme on le sait, a scandaleusement effacé la sentence de prison de Scooter Libby, ex-chef de cabinet de son vice-président, Dick Cheney. Libby a été trouvé coupable par un jury de ses pairs dans l'affaire du « outing » d'une agente de la CIA à des fins politiques. Richard Hétu explique l'histoire ici. Cette grâce de Bush, bien évidemment motivée par le désir de la Maison-Blanche de ne pas pousser Libby à ouvrir sa trappe, est l'objet d'une polémique, aux États-Unis.
Bush a été esquinté par nombre d'analystes et chroniqueurs. Comme Andrew Sullivan, un conservateur éclairé, par exemple, qui ne décolère pas devant ce traitement de faveur envers un « staffer » qui a enfreint la loi. Mais c'est Olbermann qui remporte la palme de l'attaque la plus passionnée, la plus inspirée, la plus dévastatrice sur le président des États-Unis.
Le vidéo [...] c'est dix minutes de magistrale mise en accusation, en regardant le kodak sans cligner des yeux, une mise en accusation qui dresse des parallèles avec la démission de Nixon. C'est un grand, grand moment de TV.
C'est pour ça que j'aime les Américains. Pour ces effronteries-là, parce que non, les USA, c'est pas seulement FOX, McDo, l'inculture et l'indolence. C'est Olbermann, aussi, beaucoup, c'est cette formidable suspicion face au pouvoir, qui finit toujours par remonter à la surface ; cette formidable suspicion face au pouvoir que je ne sens pas souvent, ici, dans notre grand pays placide, dans notre belle province tranquille.
En somme, tout ça pour dire que les USA ne sont pas si pires, et qu’ils sont aujourd’hui mieux qu’hier. Pour soutenir cela, j'aurais aussi vous dire qu'il existe une blogosphère de gauche de plus en plus puissante et influente (deux des plus intéressants et importants blogs sont Crooks and liars et DailyKos), ou le fait que deux juges qui président ces commissions millitaires chargés de juger les combattants ennemis à Guantanamo ont laissé tombé toutes les charges dans deux cas différents (dont l'un concernait le canadian Omar Khadhr) parce qu'ils se sont dit non-habilités juridiquement à procéder.
Comme quoi, même dans une zone de non-droit, on oublie pas si facilement l'État de droit. Mais ceux qui me connaissent bien savent que je suis un éternel optimiste.

mercredi 4 juillet 2007

Chronique de la haine au Moyen-Orient

Je reproduis ici un post fait le blog d'un ami, que je vous invite fortement à consulter: Le Périscope. C'est à propos de Farfour, la Mickey Mouse du Hamas, qui, en gros, crinque les enfants de la bande de Gaza dès leur plus jeune à haïr les juifs, à les rendre coupables de tout et à vouloir devenir des martyrs...

Adieu Farfour!


Les amis le savent: j'aime ça trash. Si l'histoire de la télévision m'a offert plusieurs grands moments d'épouvante, la palme revient désormais à ce clip, d'une trashitude sans commune mesure avec ce que j'avais déjà éprouvé auparavant.

On connaissait l'histoire de ce Farfour, héros d'une émission pour enfants palestiniens réalisée par la chaîne Al-Aqsa, contrôlée par les extrémistes du Hamas - et qui, oh!ironie, prenait la forme du Mickey Mouse américain. Cherchez l'erreur.

Toujours est-il que cette série pour enfants était décriée même par certaines voix palestiniennes, craignant que la souris Farfour ne nourrisse la haine des jeunes Palestiniens envers les Israéliens. Or voilà que la série a récemment pris fin... par l'assassinat de la souris Farfour, aux mains des ennemis israéliens, bien entendu. La gentille souris Farfour, battue, morte en prison, après un interrogatoire serré des méchants. Direct à la tivi, entre deux cartoons du samedi matin (genre), devant des milliers de jeunes fans du personnage. That, my friends, is the definition of trash.

Voici le clip, dans toute sa splendeur. Ça donne froid dans le dos.

mercredi 20 juin 2007

Pour une écologie sociale


De nos jours, bien des cris d'alarme sont lancé sur la santé de notre Gaïa en bien mauvaise forme. Cet envoi cherche à ouvrir une discussion sur l'avenir de notre planète, mais aussi celui de notre société.

La bien humble proposition que j'aimerais faire est la suivante: Il n'y a pas de solutions à des problèmes environnementaux si on ne pense pas une nouvelle façon de vivre ensemble. Dans les années 70, au Québec, les universités ne construisaient pas de stationnement dans leurs nouveaux
édifices, l'État finançait le transport en commun qui coûtait moins (en valeur réelle) que de nos jours. Pourquoi en 2007, avec tous les cris d'alarme, on en fait moins qu'avant?

Je propose une écologie sociale. Une nouvelle manière de vivre en commun, avec moins d'énergie, moins de transports (plus de vélo!), des villes qui maximisent la proximité résidence-travail-participation-démocratie, des jardins sur les toîts, du travail décent pas pour des multinationales et des soins de santé gratis pour toulmonde (et préférablement que les gens sachent se soigner). Désolé, je ne cherche pas des solutions à des problèmes... j'aimerais qu'on évite les problèmes.

Déjà en 1973, le prêtre et philosophe Ivan Illich critiquait la crise énergétique et disait qu'il y avait urgence. «Si l'on ne détruit pas l'illusion que plus d'énergie, c'est mieux, on ne pourra résoudre la "crise de l'énergie». Les centrales solaires, éoliennes, hydro ou quoi que ce soit de renouvelables ne régleront rien. Les arguments de Ivan Illich ne mentionnent pas à l'Écologie (dans son temps on n'en parlait à peine), mais à l'Équité. La surconsommation énergétique a des effets négatifs d'abord sur le tissu social, pas juste sur la Nature. Traffic, inégalité, perte d'espace public, maladies de toutes sortes, gaspillage, crise économique, oppression, bureaucratie, etc.

Ivan Illich rêve d'une démocratie à distance de vélo!

PS. Cet en voir est une suite de la discussion sur l'entrée: et de sauver le monde ...
PPS Livre Énergie et Équité d'Ivan Illich sur le lien indiqué.

lundi 18 juin 2007

Guantanamo, état d'exception et État de droit


La tradition des opprimés nous enseigne que
l'état d'exception dans lequel nous vivons est la règle.
- Walter Benjamin, 1942

Pourquoi la patrie de la liberté a-t-elle mis sur pied la prison de Guantano: symbole du non-droit, de la torture et de l'atteinte à la liberté?

Dans un texte récent paru en 2004, le philosophie italien Giorgio Agamben réfléchit sur l'État d'exception. Tous les États, sans exception, possèdent et ont utilisé une mesure de "suspension" du droit: "état d'exception", "état d'urgence", "mesures de guerre". Que signifie cette mesure qui permet, pour un temps plus ou moins défini selon le cas, de mettre fin à l'application des droits et libertés?

Au Canada, la dernière fois que l'État d'exception a été appliqué, ce fut en 1970 lors de la Crise d'Octobre. À cette occasion, le gouvernement de Pierre E Trudeau avait décrété la "Loi sur les mesures de guerre". Au cours de sa durée, plus de 500 personnes ont été arrêtés et détenus sans mandat ni procès, parfois durant plusieurs semaines. Des perquisitions arbitraires ont été effectués dans des milliers de maisons privée, organisations syndicales et associations étudiantes.
Vous pouvez avoir un aperçu de ces événements dans l'excellent film Les Ordres, de Michel Brault.

L'État canadien avait-il raison d'appliquer ces mesures? La réponse officiel est oui. Le FLQ menaçait l'ordre public et la défense de l'État de droit méritait la suspension provisoire des libertés pour contrer l'insurrection terroriste. N'est-ce pas étrange comme argumentaire? Pour protéger l'État de droit, il faut l'éliminer!

Le questionnement de Giorgio Agamben est simple, pourtant il laisse tout la philosophie du droit devant sa nudité. Le droit ne peut survivre que s'il se contredite lui-même. Le droit n'existe que parce qu'il existe un pouvoir de coercition a-juridique d'où il puise son origine.

En novembre 2001, le Congrès étasunien adoptait un plan de guerre contre le terrorisme. Cela veut dire qu'il donnait carte blanche au Président pour dépenser les budgets militaires et mener les opérations armées comme bon lui semble. Et tout ça au nom de la Liberté et de la Démocratie: c'est là toute l'ironie.

On connaît les actions totalitarisantes que les États-Unis ont établies en vertu de cet état d'exception. La prison de Guantanamo, où sont internés des centaines de combattants ennemis, sans accusations, sans avocats, sans droit. La loi sur la sécurité intérieure au nom orwelien: la USA PATRIOT Act, qui permet la surveillance policière jusque dans le compte de bibliothèque des citoyens.

Tout ces dérives autoritaires nous les connaissons, et nous les déplorons. Nous souhaiterions tous et toutes vivre dans un État de droit, pouvoir avoir la sécurité que l'État protège nos droits, qu'il ne nous opprime pas. Pourtant, nous ne pouvons pas passer à côté de la discussion sur le "comment doit-il le faire". Les faits nous montrent que le droit précède rarement l'utilisation de la violence. Au contraire, le droit suit, le plus souvent, sur les pas de l'État dominant, afin de justifier sur le fait accompli, la puissance qu'il exerce.

jeudi 14 juin 2007

et de sauver le monde ...

prenons nous au jeu, laissez rêver vos esprits créateurs et avec moi essayez juste un peu de renverser la grisaille défaitiste qui s'installe partout mainstream, libérons nous de cette censure qui euthanasie les solutions et créons pour le plaisirs les voies innovatrices et élégantes de solutions.

Ma question:

Comment allons nous sauver le monde de la destruction, le soigner et le reconstruire ?

mardi 12 juin 2007

Le Mariage en Corée


Ci-dessous, le message de Nicolas concernant son expérience de mariage en Corée (les parties "carnet de voyage" ont été coupées) :

Salut les ami-es, la famille!

Voici quelques nouvelles du jour et impressions de
Corée.

[...]

En fin de semaine, j'ai été à la cérémonie de marriage
de mes ami-es. Ji-hyeok, avec qui j'ai habité à
Montréal et ici à Séoul jusqu'à l'automne, se mariait.
Les cérémonies de marriage en Corée (c'était ma
deuxième) me semblent un peu bizarre parce qu'elles
sont, selon ce que j'ai vu, comme un produit
commercial, avec beaucoup d'emballage. C'est comme si
elles étaient "à l'occidentale" sans être profondément
"occidentale", mais seulement "occidentale" de
surface, Bon, qui suis-je pour prétendre connaître ce
que le "véritable" Occident et juger la culture
coréenne moderne qui, comme toute les cultures, évolue
en empruntant aux autres cultures et les transformant
à sa manière? Non, vraiment, je ne peux pas juger.
C'était une cérémonie tout à fait coréenne, si telle
chose existe. Mais, ce que je veux dire, c'est que,
pour quelconques raisons, incluant mes préjugés, j'ai
eu cette impression de superficialité, d'un manque de
sens original. Ille y a quand même de quoi être
conscient pourquoi on adopte certains comportements.
Les cérémonies que j'ai vues ont eu lieu dans des
"halles de marriage" comme on en voit beaucoup dans
les villes. Le halle où nous étions samedi était comme
un supermarché du marriage. Au premier étage, ille y
avait des magasins qui vendaient des voyages de noces,
des vêtements de marriage, etc. Au 3e étage, c'était
la salle de buffet. Puisque mes ami-es avaient réservé
une des salles de marriage pour environ une heure, de
3 heure à 4 heure, et que l'autobus nolisé retournait
à Séoul immédiatement après (nous étions à plus de 5
heures de route de Séoul), nous avions quelques
minutes (20-30minutes) avant la cérémonie pour manger.
Comme d'autres marriages ont lieu dans le même
complexe, la salle de buffet est remplie de gens qui,
pour la plupart, ne semblaient pas se connaître ni en
avoir l'intention. On s'est servi et on s'est assis
avec quelques personnes qu'on connaissait et/ou qui
semblaient être de notre groupe. Je ne sais pas où
étaient les autres de notre groupe. Ce n'est peut-être
pas toujours ainsi mais c'était vraiment un ambiance
moche et anonyme. Face à une assiette presque pleine
laissée par mon voisin de table que j'ai décidé de
manger, Ho-yeon et moi sommes entrés environ 15
minutes en retard dans la salle de marriage et s'était
presque fini. Ille y a eu le geste symbolique du
coupage du gâteau avec un couteau long comme une épée,
un gâteau à trois étages dont seulement le dernier
n'était pas du plastique, que je n'ai vu personne
mangé. Les marié-es étaient habillé-es très chics,
tout de blanc, l'homme avec un genre de complet
smoking pingouin, la femme dans la grande robe longue
blanche. La salle était bien décorée avec plein de
fleurs. Un ami du couple lui a chanté une chanson puis
mon ami le marié a lui-même chanté pour sa mariée. La
plupart des Coréen-nes chantent bien. On a pris plein
de photos. Ille y avait des photographes
professionnels qui dirigaient ce qui semblait être
presqu'avant tout une session de photo. Le bouquet a
été lancée à une amie qui se marie prochainement.

La plupart des invités au marriage donne de l'argent
dans des enveloppes. La mère de la mariée était très
reconnaissante que je fasse un tel don et on m'a remis
une enveloppe, comme à tou-tes les contribuables. Dans
cette enveloppe, ille y avait de l'argent (!
intéresant concept d'échange!) et un message qui me
remerciait dans des termes ultra polis de ma présence
et contribution. Étudiant ce texte avec Ho-yeon, j'ai
appris de nouvelles manières de conjuguer les verbes
pour exprimer la politesse. Formes rares, très
littéraires. J'ai pu y lire que les hôtes seront très
reconnaissant-es si je veux bien les inviter à une des
grandes cérémonies de mes proches (marriage, premier
anniversaire d'un de mes enfants, soixantième
anniversaire d'un de mes parents ou funéraille) afin
qu'illes puissent me rembourser la dette (morale)
qu'illes ont contractée envers moi. Ille est comique
d'imaginer leur réaction si je les contacte en leur
disant: "Je peux enfin vous offrir la chance de vous
libérer de cette dette. Venez à ... de ma famille, à
Québec le mois prochain."

[...]

De retour à notre histoire de marriage. Environ 1
heure et demie après être descendu-es de l'autobus
nolisé, les passager-es repartirent pour le trajet
long de plusieurs heures qui les ramenerait a Seoul.
La famille et quelques personnes restèrent pour une
deuxième cérémonie, dans une autre salle: la cérémonie
de marriage traditionnel coréen. Les marié-es enfilent
alors les vêtements qui étaient en tout autre occasion
réservés au roi et à la reine uniquement et recoivent
les conseils et voeux de quelques proches, autour
d'une table basse où sont posés des fruits et gâteries
et où on boit cérémonieusement un alcool arômatisé au
ginseng dans des petits verres. Probablement au cause
de l'ambiance beaucoup plus personnelle et moins
"contrefaîte", j'ai beaucoup plus apprécié cette
cérémonie. En effet, moi et Ho-yeon ne sommes pas
remonté-es à bord de l'autobus. Nous sommes restés
puis avons fuit ensemble vers la mer à Pusan.

[...]

Et vous, que pensez-vous du marriage? L'avez-vous
fait? Le ferez-vous? J'avoue n'avoir été qu'à un seul
marriage à l'extérieur de la Corée, au Québec.
L'aspect commercial et conformiste de certains
marriages, de même que certaines idées sur le
"couple", me dégoûte profondément, de même que l'idée
qu'une institution, qu'un contrat puisse "garantir"
l'amour ou du moins la sécurité. Ille me semble tout
de même qu'ille peut y avoir quelque chose de beau
dans la célébration de l'amour et de l'engagement
(dans la mesure où on peut s'engager face à un avenir
qui doit être incertain pour permettre d'y vivre en y
donnant un sens). Avez-vous participé à de telles
célébrations?

Sur ce questionnement
Salut
Nicolas

lundi 4 juin 2007

Ta belle job!



En Espagne, les Empresas de Trabajo Temporales (Entreprises de Travail Temporaire) offrent des contrats de merde: travail précaire, sous-payé et non-syndiqué. Quand les boss tentent de nous chanter les louanges de la flexibilité!

TRADUCTION:
Résumé du vidéo:
Le gérant: "bien, il ne te reste qu'à signer. Les conditions sont bonnes"
Le jeune: "Je dirai pas tant que ça, mais j'ai pas d'autre choix"
Le gérant: "Parfait! Bienvenue dans ton ETT"
Le choeur: [musique]"ETT, ETT! contrat de merde! bienvenue a notre ETT! On va te payer comme de la merde! tu pourras pas te syndiquer! et pense pas aux vacances! tu ne sauras pas que c'est une entente! et tu perderas ta job! des heures supplémentaires tu vas faire! ta sueur va nous enrichir!
Le jeune: les conditions sont horribles, mais j'ai vraiment du fun!
Le big boss: bon travail, gérant! Mais n'oublie pas que demain, tu prends la porte. Tu te rappelles pas que tu travailles pour une ETT....

vendredi 1 juin 2007

mardi 29 mai 2007

Éducation et principe de Subsidiarité

Cet artcile donne suite à la réponse de Simon concernant une affirmation sur le Monopole dans l'Éducation (voir commentaires de mon article sur les droits de l'éducation).

Pour ce qui est de la question du monopole scolaire, elle est liée à ce que je mentionnais comme le rôle propre de l'État dans la mission éducative : « développer l'ensemble du système scolaire sans perdre de vue le principe de subsidiarité». Ce qui est qualifié de monopole est justement cette perte de vue de ce principe, où l'État s'approprie et absorbe en son intervention ce qui relève de corps sociaux intermédiaires (ex: la famille, la communauté locale etc.) En ce sens je crois que le Québec aurait avantage à faire la méditation que font les pays de l'UE.

Rappellons-donc içi ce que signifie le principe de subsidiarité. «Subsidiarité» procède du latin subsidium qui signifie «appoint en cas de besoin».

Prenons un exemple pour illustrer le propos. Le principe de "subsidiarité" est définit à l'article 5 § 1 et 2 du T.CE (Traité instituant la Communauté Européenne) ainsi: "La Communauté agit dans les limites des compétences qui lui sont conférées et des objectifs qui lui sont assignés par le présent traité. Dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, la Communauté n'intervient, conformément au principe de subsidiarité, que si et dans la mesure où les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les Etats membres et peuvent donc, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, être mieux réalisés au niveau communautaire.

Si le principe de subsidiarité, tel qu'il figure dans le Traité, définit une orientation claire quant à la manière dont les compétences communautaires doivent être conçues et exercées, il n'en laisse pas moins subsister une importante marge d'appréciation tenant au fait qu'il repose sur l'appréciation d'éléments qualitatifs et qu'il fait intervenir le notion controversée de " compétence exclusive ".

Application au niveau de l'éducation :

Notamment en raison de la différence de cultures, ce domaine est toujours du ressort des Etats membres. Chacun des pays de l’Union a une organisation particulière. En Belgique, la tutelle sur l’enseignement est fonction de la langue, et donc de chaque communauté. Les « Länder » allemands sont compétents pour organiser leur système scolaire. En France, l’éducation est "nationale".

Droits familiaux et Éducation nationale :

Les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants et ils ont aussi une compétence fondamentale dans ce domaine : ils sont éducateurs parce que parents. Ils partagent leur mission éducative avec d'autres personnes et d'autres institutions, comme l'Eglise et l'Etat ; toutefois cela doit toujours se faire suivant une juste application du principe de subsidiarité. En vertu de ce principe, il est légitime, et c'est même un devoir, d'apporter une aide aux parents, en respectant toutefois la limite intrinsèque et infranchissable tracée par la prévalence de leur droit (dont celui à l'option préférentielle en matière d'éducation morale et religieuse chrétienne) et par leurs possibilités concrètes. Le principe de subsidiarité vient donc en aide à l'amour des parents en concourant au bien du noyau familial. En effet, les parents ne sont pas en mesure de répondre seuls à toutes les exigences du processus éducatif dans son ensemble, particulièrement en ce qui concerne l'instruction et le vaste secteur de la socialisation. La subsidiarité complète ainsi l'amour paternel et maternel et elle en confirme le caractère fondamental, du fait que toutes les autres personnes qui prennent part au processus éducatif ne peuvent agir qu'au nom des parents, avec leur consentement et même, dans une certaine mesure, parce qu'ils en ont été chargés par eux.

(Lire au sujet de la subsidiarité un article éclairant de la sociologue Alexandra Ionescu sur le contexte Roumain : http://www.unibuc.ro/eBooks/Sociologie/ionescu/1-4.htm

Et en complément avec des bonnes données : A. Fernandez et J.-D. Nordmann, El estado de las libertades educativas en el mundo. Et des mêmes auteurs: Le droit de choisir l'école, une question de justice, un ouvrage édité sous l'égide de l'OIDEL.

Merci, et joyeux été

lundi 28 mai 2007

Tha niouze reviou!

Je suis assez satisfait, j'ai trouvé les raisons qui expliquent le chaos actuel en Irak:

- «Les Irakiens ont envers nous une immense dette de gratitude. Pourtant, je me demande s'ils ne sont pas un peu ingrats envers nous.» (George Bush, 14 janvier 2007)

- «Nous leur avons apporté la liberté. Ils ont choisi la guerre civile.» (Charles Krauthammer, éditorialiste ultraconservateur, The Washington Post, 2 février 2007)

- «Les leaders irakiens sont incapables de faire ce qu'ils ont promis.» (Mitch McConnell, leader républicain au Sénat, 13 mai 2007)

- «Les Irakiens ont choisi de ne pas se battre pour la liberté après que nous ayons renversé Saddam.» (Bill O'Reilly, commentateur de télévision, sur son site Internet le 24 mai 2007)


Sur une note plus intelligente:
Les économies émergeantes et le système financier international
Vers la création d'une Banque multilatérale contrôlée par les pays du cône sud


C'était Tha niouze reviou.

vendredi 25 mai 2007

L'Éducation, pourquoi faire ?

Les droits et devoirs, premiers et inaliénables, d'éduquer leurs enfants reviennent aux parents. Ils doivent donc jouir d'une liberté véritable dans le choix de l'école. Les pouvoirs publics, dont le rôle est de protéger et de détendre les libertés des citoyens, doivent veiller à la justice distributive en répartissant l'aide des fonds publics de telle sorte que les parents puissent jouir d'une authentique liberté dans le choix de l'école de leurs enfants selon leur conscience. Les parents, parce qu'ils ont donné la vie à leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever et, à ce titre, doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs. Le rôle éducatif des parents est d'une telle importance que, en cas de défaillance de leur part, il peut difficilement être suppléé. C'est aux parents, en effet, de créer une atmosphère familiale, animée par l'amour et le respect envers Dieu et les hommes, telle qu'elle favorise l'éducation totale, personnelle et sociale, de leurs enfants. La famille est donc la première école des vertus sociales nécessaires à toute société.

C'est encore le rôle de l'état de veiller à ce que tous les citoyens parviennent à participer véritablement à la culture et soient préparés comme il se doit à l'exercice des devoirs et des droits du citoyen. L'État doit donc garantir le droit des enfants à une éducation scolaire adéquate, veiller à la capacité des maîtres, au niveau des études, ainsi qu'à la santé des élèves, et d'une façon générale développer l'ensemble du système scolaire sans perdre de vue le principe de subsidiarité, donc, en excluant n'importe quel monopole scolaire. Tout monopole de ce genre est, en effet, opposé aux droits innés de la personne humaine, au progrès et à la diffusion de la culture elle-même, à la concorde entre les citoyens, enfin au pluralisme qui est aujourd'hui la règle dans un grand nombre de sociétés. La tentation est forte aux gouvernants d'imposer de façon généralisée un plan d'éducation nationale qui peut porter atteinte au respect de ce principe de subsidiarité. Or, il ne faudrait pas porter un blâme général sur l'État sans considérer le rôle unique de la Famille dans la vie scolaire.

La tâche de dispenser l'éducation qui revient en premier lieu à la famille, requiert l'aide de toute la société. Outre les droits des parents et ceux des éducateurs à qui ils confient une partie de leur tâche, des responsabilités et des droits précis reviennent à la société civile en tant qu'il appartient d'organiser ce qui est nécessaire au bien commun temporel. Elle a, entre autres tâches, à promouvoir l'éducation de la jeunesse de multiples manières. Elle garantit les devoirs et les droits des parents et des autres personnes qui jouent un rôle dans l'éducation; elle leur fournit son aide dans ce but. Selon le principe de subsidiarité, en cas de défaillance des parents ou à défaut d'intiatives d'autres groupements, c'est à la société civile, compte tenu des désirs des parents, d'assurer l'éducation. En outre, dans la mesure où le bien commun le demande, elle fonde ses écoles et institutions éducatives propres.

En ce sens, il nous faut encourager les initiatives de regroupements de familles et individus dans des projets pédagogiques visant à contribuer à cet épanouissement de l'être humain dans son intégralité, en reconnaissant l'importance de la préservation du caractère propre de la famille comme institution sociale fondamentale et de la communauté civile comme terreau de l'exercice de la vie collective dans le respect des droits universels, en premier lieu le droit à la vie de la conception à la fin naturelle. Le projet éducatif, l'École, ne peut édulcorer l'éducation morale et religieuse sans laquelle une juste compréhension de l'Éthique des droits humains ne peut être atteinte. En effet, l'exercice de la citoyenneté dans la vie publique, le le travail et l'engagement social repose sur un ensemble de lois et repères moraux qui puisent à une philosophie de la personne. Il est du devoir des parents d'être attentifs à l'enseignement moral dispensé à leurs enfants et d'intervenir dans le milieu éducatif de façon active et intéressée. Il est du devoir des institutions éducatives civiles, dans le cas où la volonté des parents est peu exprimée, de s'assurer d'un dialogue sincère avec eux dans l'éducation de leurs enfants.

Comme vous le savez, le Québec prend un tournant important en ce qui concerne l'Éducation nationale, où plutôt l'éducation qui relève des programmes ministériels (ce qui n'est pas forcément correspondant, la nation et l'État n'étant pas une seule et même substance...). En effet, le ministère de l'Éducation nationale souhaite valoriser une éducation plus vive de la citoyenneté, ce qui est louable. De plus, les modifications apportées au cadre juridique en ce qui concerne l'éducation morale et religieuse dans l'école publique, peuvent donner la couleur de la vision de l'État en ce qui concerne l'Éducation populaire. L'option choisie est celle du Laicisme comme philosophie, où l'Éthique de la vie civile est présentée dans une vision pluraliste, tolérante, ouverte, pour reprendre les mots à la mode du jour. Dans ce contexte, les familles chrétiennes ne peuvent plus compter sur la collaboration de l'École publique pour l'Éducation morale et religieuse de leurs enfants dans le respect de la foi et de la tradition de l'Église. Cela est un fait qui découle des modifications à la loi sur l'éducation qui prendra effet en 2008. Ils ne peuvent plus car le ministère de l'Éducation, qui gère l'École publique au Québec, refuse de reconnaître le droit des parents à l'option préférentielle dans la délivrance de l'enseignement moral et religieux à l'École. Le regroupement des écoles privées pourra continuer d'aménager raisonnablement son horaire pédagogique de façon à délivrer un enseignement moral à la lumière d'un enseignement religieux catholique /ou protestant..., en plus du nouveau programme généralisé d'Éthique et «culture religieuse», sorte de nouvelle panacée du pluralisme tolérant et relativiste (ce commentaire spontané est un peu rude).

Au plaisir de discuter à partir de ce texte sur un volet ou autre de la philosophie de l'éducation et le contexte du Québec.

jeudi 24 mai 2007

Reprenons la dance...

Pour reprendre un tout petit peu le débat sur une meilleure note (voir mon mea culpa en commentaire au texte de Philôme posté par Antoine), quand je critiquais sous forme de blague chelou l’anti-négociationnisme, ce n’était certainement pas pour tomber dans l’excès inverse de la négociation à tout crin… Les deux courants du mouvements étudiants sont en quelque part nécessaires parce qu’ils remplissent des tâches différentes. Je suis tout à fait d’accord avec Philôme qui dit qu’il n’y aurait pas eu de grève en 2005 si l’Assé n'avait pas été là. Seulement, je trouve un peu ridicule de la voir appeler à la grève générale illimitée à tous les 18 mois… mais une chance qu’elle existe, parce qu’une fois tous les 4 ou 6 appels à la grève, ça fonctionne et donne certains résultats!
Négociation ou grève, ce n’est toujours qu’une question de rapport de force, mais des fois, comme sur un champs de bataille, mieux vaut éviter l’affrontement s’il est pour nous coûter plus cher en vies perdues qu’en honneur gagné. Dans ces cas là, l’issue humiliante peut parfois ne pas être la pire.
Je pense pas mal qu’au bout du compte, ça n’a pas tellement d’importance le « syndicalisme de combat » ou non. Une position inutilement radicale (par rapport à un contexte donné) mène à la marginalisation, à ne pas être pris au sérieux, voire à la répression. Tandis qu’une position abusivement molle ou trop prompte à la concertation (par rapport à un autre contexte donné), ça conduit effectivement à se faire avoir. Mais tout ça, ce ne sont pas des recettes données a priori, il faut rester stratégique et pragmatique tout en gardant des aspirations élevées en fonction du champs de bataille politique.
Philôme disait « depuis que les gros syndicats se contentent de faire de la concertation », la situation des pauvres empire... De façon lapidaire, je dirais qu’on peut difficilement leur attribuer la responsabilité de la décroissance du niveau de vie des pauvres et autres bonnes gens. D’une part, parce qu’il y a eu de mégatransformations politico-économiques et que stratégies plus combatives ou pas, ils n’auraient pas eu de possibilité sérieuse de s’y opposer. D’autre part, dans bien des cas, des syndicats ultracombatifs, pas concertationnistes pour deux sous, ont subi certains des pires reculs des quarantes dernières années : notamment sous Reagan, Thatcher et Harris pour ne nommer que les plus connus (on aurait aussi pu ajouter Lévesque dans les années 80). Ce n’est pas une question d’être « tough », un gouvernement déterminé (ou contraint à l'être) ayant toujours les moyens de donner une volée à un mouvement social. Et de façon générale, la montée du néolibéralisme s’est faite au moment où les syndicats étaient encore assez fort. Leur affaiblissement (et replis vers des stratégies concertationnistes) est bien moins une cause qu’une conséquence.

Mais pour revenir sommairement sur la situation qui nous attend à l’automne prochain, dans la mesure où le rapport de force n’est a priori vraiment pas, mais tellement pas, mais d’aucune manière favorable au mouvement étudiant qui défenderait le gel de frais (alors imaginez la gratuité…), est-il vraiment nécessaire d’aller au combat si ce n’est que pour causer une hécatombe?
Dans le contexte politique actuel (i.e. les dernières élections provinciales et fédérales), ce que j’ai l’impression de constater, c’est que les discours des différentes gauches(des plus radicales aux plus molles) ne portent plus du tout. Non seulement il n’a plus d’audience dans la population, mais ils servent de répulsif.
Je n’ai aucune solution ou stratégie alternatives à proposer, mais je me sens flabergasté par l’horizon politique québécois au point où je me dis « WOOOOO!!! » Manifestement, les stratégies qu’on utilisait depuis un sacré bout de temps n’ont pas fonctionné (puisque l’ADQ est en voie de devenir le parti no 1 tandis que le pauv’ti parti « social-démocrate » qu’on a est marginalisé, et que QS ne pogne vraiment mais vraiment pas plus), je doute donc qu’elle se remette à fonctionner à moyen terme de par la seule magie du temps. C'est pourquoi, dans le contexte actuel, je sens le besoin de m'arrêter pour réfléchir et non pas celui de charger, tête baissée, pour le romantisme de la chose.

Bon, je m’arrête là. Et j’invite notamment les Pascale et Estelle de ce monde, qui avaient toutes deux terminé des messages en disant quelque chose comme « si vous voulez mon opinion je l’écrirai sur le blog », à passer à l’action, et j’invite toute autre personne intéressé qui ne s’est pas encore manifesté à faire de même!
Puissons-nous continuer à nous aimer, mais aussi à discuter!
Simon

lundi 21 mai 2007

Autorité, lutte sociale pour la justice, syndicalisme et État de Droit

Un texte de Jo:

Il est intéressant de voir à quel point une parole peut être interprétée
puis replacée dans le contexte d'une autre mise en forme du langage, de
façon à détourner l'horizon du lecteur en faveur de la défense d'une
idéologie. L'interprétation du sens est bien liée à la lunette du lecteur.
Le texte, l'auteur, et le lecteur. Nous projetons si souvent dans le texte
(ou dans la discussion orale), avec note lunette de lecteur, ce qui est dans
notre regard. Nous pouvons aussi facilement, de par l’interprétation de la
pensée de l’auteur (hors du texte), sauter par dessus le sens d'un texte
pour entrer dans le regard de l'auteur et prétendre y voir ce qui s'y
trouve. Ce genre de psychanalyse littéraire est souvent hasardeuse. Il est
souvent intéressant de faire un effort pour coller au texte, nous arrêter à
ce que le texte construit de sens. La disposition de dialogue, au sens de
«Dia-Logos», c'est à dire littéralement de «Parole qui traverse», implique
l'attention à cette parole, à cette parole signifiante qui traverse.

Non seulement dans mon analogie évoquant les jeux d'enfants, en l'occurrence
un jeu axé sur l'obéissance des enfants dans la construction d'une toute
banale mais combien signifiante maison de blocs legos, je ne visais aucune
catégorisation du type « Le gouvernement » versus « les combattants
syndicalistes », ou une évocation de la «concertation» rose-bonbon d'un
consensus mou de l'auto-construction consensuelle d'un quelquonque bateau
social. Ce qui est intéressant, pour moi comme lecteur, est de voir comment
ces paroles ont pu être interprétées, ce qui m'invite à considérer le
langage que j'emploie. Or, il me semblait assez clair que j'évoquais avant
tout l'attitude de contestation et de désobéissance dans un contexte
d'autorité. Oui oui, un contexte d’autorité bien réel, tangible, visible,
clair, on place dans mon intention cette catégorisation, ce qui signifie
qu'on prend mes paroles pour en donner un sens proprement empreint d'une
vision particulière, qui détone de ce que le texte construit. On appelle
cela une extraction volontaire du discours, repris à des fins idéologiques,
dans un concordisme (c'est à dire l'art de faire concorder à ses vues et
prétentions le langage de l'autre. En tout respect pour Philôme qui a cru y
reconnaître une sorte d'interprétation socio-politique du lien entre la
lutte sociale et «le gouvernement». Je souhaitais présenter surtout
l'attitude de contestation et de protestation dans un contexte d'autorité.
Le prof qui dirige, les élèves qui obéissent aux instructions. Alors, est-ce
que c'est l'obéissance qui serait devenue l'utopie, la vie en rose ?
Serions-nous si empreint d'une structuration de la désobéissance civile, du
refus de l'exercice de l'autorité, que l'obéissance d'un enfant à un prof
apparaît comme une vision romanesque de la vie en communauté ? J'essaie de
comprendre. Mais je reviens sur un point. Alors que mon discours
construisais justement une certaine analogie de la relation d'obéissance en
contexte d'autorité, la Concertation qui est critiquée par Philôme (avec
raison à mon sens) et qui semble appliquée au mouvement syndical, ne
mériterait-elle pas justement un approfondissement du rapport à l'autorité
dans les institutions ? Ce qui comprend les groupes syndicaux, les
entreprises, les ministères étatiques. Il est facile de tomber dans ce
fameux piège de cette pseudo-lutte entre le syndicalisme combatif et «le
gouvernement». C'est perdre de vue que l'État de Droit et le mouvement
syndical, dans ces fondements et origines, mène une lutte commune pour la
justice sociale. Du moins, si nous parlions du combat envers les «méchants
exploiteurs capitalistes», je serais déjà plus à l'aise, du moins car il est
vrai que l'État de Droit et le syndicalisme, parce qu'ils sont ancrés dans
la défense des droits humains inaliénables, mènent une lutte à la fois
juridique et politique face aux forces destructrices de la civilisation (au
sens de dynamique d'instauration de droit civil).

J'espère que se lèveront des témoins audacieux, capables d'agir dans la
défense du Droit, principalement au service de ceux qui ont le plus besoin
d'assistance, de soutien ! Cela ne se fera pas sans l'ordre, sans la
cohérence des luttes pour la justice, cohérence qui implique l'arrêt des
viles divisions sociales entre groupes syndicaux et l'État. Or, il faudrait
peut-être se souvenir de nos racines. Je reconnais la légitimité de la
désobéissance civile, et j'accepterais d'être illégal en certaines
circonstances, car certaines lois actuelles du Québec sont à mon sens
illégitimes et immorales, or je défend tout de même l'État de Droit. Ce qui
implique le dialogue (et non pas une sorte de concertation qui peut être en
effet stagnante comme on l'a dit). Or un dialogue cohérent se réalise entre
des parties dans un contexte d'autorité réel. Et dans bien des cas
l'obéissance est de mise (sauf lorsque la conscience morale y est aliénée).
Alors, c'est simple : Que ceux qui veulent obéir à leurs chefs y obéissent.

Ya de quoi continuer à discuter les gars non ? Sans rancune, à bientot
j'espère.

RE: Grève, négo et radicaux

Un texte de Philôme:

Simon, je croyais qu'on laverait pas notre linge sale en public...
Mais puisque tu y tiens.

En fait, j'ai absolument rien contre la négo. Quand je dis des
généralité comme
"la concertation ne permettrait jamais qu'à aménager la manière dont
on se fera fourrer," je réponds essentiellement à la vision rose
bonbon qui a été présentée par Jonathan et qui proposait à l'ASSÉ de
jouer au légos avec le gouvernement, bref "on construit tous et toutes
ensembles ce beau navire sur lequel nous naviguons. Tu sais très bien
Simon que si l'ASSÉ se contentait de siéger sur des comités comme le
fait trop souvent la FECQ, il n'y en aurait pas eu de grève générale
illimitée en 2005. Tu sais très bien également que depuis que les gros
syndicats se contentent de faire de la concertation (en plus de se
concentrer sur des enjeux corporatistes plutôt que sur la défense de
l'intérêt de l'ensemble des travailleurs et des travailleuses), la
situation socio-économique des plus pauvres est en pleine régression
et celle de la classe moyenne stagne.

Oui, ça prend un rapport de force avec le gouvernement pour obtenir
des gains substantiels. Oui, ça prend un syndicalisme combatif. Oui,
ça prend des rêves et des vues globales sur la société dans laquelle
on veut vivre. Ceci dit, je suis entièrement d'accord avec le propos
d'Antoine sur le fait que l'ASSÉ s'intéresse plus dans cette grève à
construire son organisation et à défendre justement ce syndicalisme de
combat qu'à défendre l'éducation universelle comme telle.

Bon, maintenant je vais me permettre de taper un peu sur toi pour la
seule et unique raison que tu t'amuses bien toi aussi à me taper
dessus en public. Si je suis immature comme tu le dis, toi tu es
câlicement vieux jeu. Ou alors, tu es l'exemble parfait de la fameuse
maturité politique qu'on acquiert en vieillissant et qui consiste à
nous faire virer à tribord toute. Et voilà, c'était gratuit, mais ça
réflétait bien l'ensemble de ta critique de ma position...

En vous r'merciant,

Philôme

Grève, négo et radicaux

Un texte de Simon:

depuis un bon bout, j'abonde dans le sens d'Antoine et et il apparait évident que cette grève aura assurément lieu dans un nombre éminement restreint d'institutions d'enseignement, menée par un couple d'assos militantes ultras crinquées, et totalement dépourvu d'appuis élargis face à un gouvernement backé par l'opposition, les faiseux d'idées et l'opinion publique... Pire qu'un fiasco, ce sera un crêpe totale, rien de rien de rien de rien de résultats...
Par ailleurs, la négo - qui ne sert pas uniquement à se faire fourer (t'es tellement immature Philôme...) - est justement utile dans ces cas où l'action directe et "radicale" est vouée à une échec total...
Simon

samedi 12 mai 2007

" On va manger une raclée! "

Pour rajouter de l'ostinage sur l'huile du feu...

On critique l'ASSÉ sur son avant-gardisme. Plus je médite sur ce qu'a écrit Zym, plus je suis d'accord. Contrairement à lui, je m'en fous que l'ASSÉ déclare "déclencher la grève" 6 mois avant la première barricade. Cependant, je crois qu'il a raison quand il dit que le mouvement étudiant, c'est des gangs qui se cachent derrière des AG plus ou moins représentatives.

ASSÉ plus proche de la base que les FECQ-FEUQ? En fait, c'est facile de convaincre une trentaine de personnes de voter pour la grève dans un Congrès spécial sur la grève. C'est un peu plus tordu de convaincre une trentaine de personnes dans un AG au mois d'avril de prendre un "mandat de grève". Le vrai défi consiste à faire déclencher une grève avec une AG de 1000 personnes. Et encore... la vrai question est de savoir si la grève peut s'étendre à l'extérieur des poches de radicalité, c'est-à-dire dans plus de trente cégeps et dans les universités de toutes les régions.

Je suis enthousiaste de voir des grosses manifs pour la gratuité scolaire, de voir l'ASSÉ qui décide de résister et de lancer des appels démesurés à la grève sociale généralisée. Cependant, croire que la gratuité scolaire peut advenir par une grève étudiante devant un gouvernement PLQ-ADQ, c'est de rêver un peu fort. Je ne parle plus de l'idée juste, de la récupération ou du syndicalisme de combat, j'aimerais qu'on parle de stratégie. La jeunesse doit sans doute "exiger l'impossible". Seulement, y'a des spectres qui rôdent dans la gauche étudiante depuis des lunes. Eux, ils n'ont pas d'excuses pour ne pas apprendre de leurs erreurs.

Elle est où la CASSÉE? L'Assemblée étudiante? La revendication unitaire? L'ASSÉ ne gagnera rien si elle pense pouvoir lutter sur la base de ses 40 000 membres et ses 40 militantes et militants. Par pur acharnement dogmatique, y'a des bornés qui vont saborder la seule force combative pouvant déclencher un mouvement combatif pour le droit à l'éducation. Et cela, dans le but d'avoir une porte-parole qui porte des dreads, de sauvegarder leurs plantes-bandes anarcho-maoïstes et leur carré de sable sur Berri-Ste-Catherine.

D'un point de vue plus politologique, il y a d'autres raisons pourquoi le mouvement étudiant québécois va manger une raclée. On est en train de perdre la guerre de idées. D'abord, les "esprits raisonnables" qui font des analyses dans nos médias ont depuis longtemps choisi leur camp: le dégel. De ce fait, la population québécoise est divisée sur la question, contrairement à 2005, où elle appuyait la lutte pour les prêts et bourses. Uniquement des médias bourgeois? En février, le caucus de la CADEUL a adopté majoritairement la position de l'indexation des frais de scolarité. Il a fallu une Assemblée générale pour renverser la décision (sauvé-e-s par la démocratie!). Cela montre une chose: dans les trois quarts des facultés de l'Université Laval, on part à -10. Cela inclut des facultés qui ont fait la grève en 2005, comme médecine ou littérature.

De manière plus générale, le mouvement social s'est écrasé et n'a jamais réussi à sortir du "Charest-patatouf". Pour plusieurs raisons, la gauche est embourbée dans une position consensuelle du "faut faire attention aux pauvres". De ce fait, on entre dans la logique des solutions positives et la promotion des avantages économiques des "programmes sociaux". Les argumentaires du type "quel pourcentage de jeunes du cinquième sous-quintile fréquentent les cours avec ou non une bourse pondérée au rendement scolaire" ça mène nulle part. Pas plus que "la productivité et le niveau des salaires des générations futures du Québec seront compétitifs si elles sont éduquées supérieurement".

On va manger un raclée parce qu'on ne sait plus défendre la société, on ne lutte que pour des causes. Les 130 millions, c'était défendre la cause des étudiants "les plus pauvres", la gratuité scolaire (ou le gel par défaut) c'est défendre la société.

J'ai hâte qu'on mette la table pour qu'on puisse enfin parler à partir de la gauche. Au-delà des statistiques, l'important demeure l'universalité de l'éducation, l'équité et la lutte sociale. S'adresser aux futurs travailleurs et travailleuses (et aux actuelles)! Est-ce trop compliqué de parler des salaires qui ne cessent de baisser même chez les futurs diplômés? Que les dettes d'études vont aggraver le problème? Que de vendre son capital humain ne sert que les pouvoirs financiers qui nous mettent en compétition les uns les autres pour s'approprier le savoir? Qu'avant d'être une couleur, l'écologie c'est de vivre en équilibre dans son milieu, ce qui inclut son milieu social.

Comme d'habitude, je replace le débat sur le plancher austère de la rationalité, désolé. En attendant vos commentaires...

L'ASSÉ, la future grève et le débat

Pour lancer le débat, voici le commentaire de Zym...
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Yes! de la bagarre!! Philôme, t'es qu'un sale social-traitre à la cause duprolétariat urbain que t'as abandonné... Si tu reviensà Montréal, m'a te mettre du pudding dans'face pis undoigt mouillé dans l'oreille!"Alors avant de parler d'usurpation ou de démarcheanti-démocratique, j'inviterais ceux que ça concerne àaller à leurs assemblées générales." Yé pas là le point pantoute! Je ne me scandalise pas parce que quelqu'un a pris unedécision qui me concerne sans me demander mon avis.Personnellement, ça ne me traumatise du tout pasqu'une direction nationale (ou un quelconque organecentral) prenne une décision sans nécessairement avoirdemandé l'avis de tout un chacun, c'est son rôle! Ce que je trouve drôle parfois mais qui, le plussouvent, m'énarve, c'est d'entendre tous ces asséistesdéchirer leur chemises tissées de fils 100% puretéidéologique pour dénoncer l'anti-démocratisme desFEUQ/FECQ alors que dans les faits, les décisionsprises à l'ASSÉ n'ont pas unereprésentativité/légitimité bien plus large ou réelleque celle des fédés. On peut bien se cacher derrière une structure qui ditqu'au bout du compte, ce sont les AG locales quidécident, dans les faits c'est toujours une questionde gang qui domine ces mêmes AG: c-à-dire qu'elle abeau ne pas être formalisé, il y a toujours unedirection politique qui domine et une répartitioninégale du pouvoir d'influencer sur cette AG. Ça veut pas dire que les AG pis les processusdémocratiques c'est n'importe quoi et qu'il n'y a pasde possibilité d'exercice réelle de la démocratie dansces instances. Faut juste pas se conter de menteriesur le fait que dans les assos membres de l'ASSÉ, ceserait le vrai prolétariat étudiant qui décide tandisqu'à la FEUQ, ça ne serait qu'une toute petite cliquedu bureaucrate carriériste autoritaire. Par exemple,si on prend en compte la majorité des décisions quisont prises à l'AFESH vs à la CADEUL, je crois qu'iln'y a pas plus de gens impliqués d'un côté ou del'autre: on me corrigera si je me trompe (j'avoue! jen'y vais pas souvent), mais n'est-ce pas environ unetrentaine de personne qui vont régulièrement aux AG del'AFESH? À l'U. Laval, le conseil d'administration dela CADEUL contient 33 personnes(et ne compte pas lecaucus des assos qui implique entre 50 et 70personnes). C'est pas tellement pluche...(me sembleque je va réveiller le Morais à parler de la CADEUL)Mais je m'éloigne de l'assé... Pour y revenir, jedirai seulement que si St-Lo, l'AFESH, Sherbrooke pistout le bataclan ont pris des résolutions de grève, çane fait que témoigner de ce que je viens de dire. Il ya peut-être eu des bons taux de participations à cesAG (allez savoir...), il n'empêche que les petitesgangs qui les dominaient ont pris une décision au nomde l'ensemble des étudiants.Le camarade LaFrance dit: "L'AFESH aussi à tenu une AGsur la question. Habituellement, c'est comme ça que çafonctionne à l'ASSÉ." Et bien co-prolétaire, tu serassurpris d'apprendre que rien ne permet à la FEUQ nonplus de déclencher une grève sans l'avis de sesmembres!POur ce qui est de l'affaire de montréalocentrisme, jen'allais pas du tout là, moi. Je dirais même que siplus de décisions ne se prenaient qu'à Montréal, ellesen seraient sûrement meilleures. Ça me semble évident.Quant aux gnugnunneries de concertation (je sais paspar contre où t'as pris ça camarade) qui ne fontqu'aménager le fourrage, je ne ferais que mettre unpeu de fuel sur la camaro qui brûle en disant que çarelève d'une vision primaire et manichéenne desrapports politiques du genre "tout ou rien", comme sile but recherché de l'adversaire était de te fourrerd'abord et avant tout. Simon (qui a le plus le goût de mettre la marde que decorriger des mauvaises copies d'examen)

Simon

vendredi 11 mai 2007

Unipopée dans les carnets du cyberespace

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Voici un lieu pour décharger nos émotions, nos argumentations et nos frustrations.
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