jeudi 14 juin 2007

et de sauver le monde ...

prenons nous au jeu, laissez rêver vos esprits créateurs et avec moi essayez juste un peu de renverser la grisaille défaitiste qui s'installe partout mainstream, libérons nous de cette censure qui euthanasie les solutions et créons pour le plaisirs les voies innovatrices et élégantes de solutions.

Ma question:

Comment allons nous sauver le monde de la destruction, le soigner et le reconstruire ?

15 commentaires:

Anonyme a dit...

Mais :
1) qui a dit que le monde s'en allait vers sa destruction ?
2) qui a dit qu'il voulait ou devait être sauvé ?

Manu a dit...

c'est précisement, Étienne, de cette censure euthanasiante dont je parle. ouvre les yeux et le coeur et tu vas toi-même te répondre.

Dépollution:

Une des idées qui nous est venu, pour nettoyer la pollution marine, serait de fabriquer d'immence station d'épuration flottante, placée là où les fleuves pollués de jettent dans la mer. La récupération des polluants, devrait aussi se faire près des sources d'émission, mais pour ralentir la propagation de ce qui est déjà dans les rivières depuis 1 siècle, il faudrait agir aussi au fond des mers.

Anonyme a dit...

"ouvre les yeux et le coeur et tu vas toi-même te répondre."
Si je comprends bien, il faut nécessairement être alliéné pour avoir une interprétation différente de la tienne sur l'état du monde ?
Constater l'ampleur des déréglements environnementaux qui découlent de l'activité humaine, c'est une chose. Soit, il faut être aveugle pour nier l'existence d'un impact significatif de cette activité sur l'environnement. L'activité humaine, c'est assurément un calyseur de bouleversement très puissant. Mais tu vois, Manu, dans mon esprit que je croit être plutôt rationnel, il n'apparait absolument pas censé de décrire cet ensemble de bouleversements induits par l'activité humaine en termes de destruction. Pour ce qui est de mon coeur, j'aime lui réserver une fonction sentimentale qui, à mon sens, n'a rien à voir avec la capacité à juger correctement d'un état de fait ou d'une réalité quelconque.
Alors, si tu permets, je réitère ce jugement à l'effet que la description de l'état environnemental actuel en termes de "destruction" me semble absolument charriée et pour tout dire, pas du tout appropriée. Je pense qu'un tel jugement repose sur un exagération de l'influence présumée de l'humanité sur la nature. Je ne cherche pas du tout à nier les problèmes actuels que nous devons affronter. Mais il faut bien comprendre que le lien entre ces derniers et le concept de "destruction" n'est pas un lien nécessaire. J'ai tout de même ma petite idée sur les raisons qui en motivent plusieurs à attribuer, un peu trop rapidement à mon goût, un statut de vérité universelle à ce lien. Mais c'est moi qui charrirait si j'embarquais là-dedans.

Manu a dit...

wais, je comprends Étienne, et je ne fais pas de lien causal de quoi que ce soit.

par contre, la déforestation active, l'empoisonnement des nappes phréatiques ( stu de minme que ça s'écrit), les tonnes de matériels radioactifs en orbite autour de la terre, les poisons pharmaceutiques ne respectant pas le devoir de précausion, les essais scientifiques dans des domaines dont les effets secondaires sont que partiellement compris, ... c'est bel et bien de la destruction...

en passant, ce n'est à ma vision que je te demande d'adhérer. c'est plutôt que tu as les yeux fermé et que tu peux les ouvrir pour affiner ta vision à toi si tu le souhaite. aliénation, ça veut dire quoi ?

par contre, la stérilité de cet argument insipide m'ennuie profondement. si tu veux pas jouer on s'en sacre, nous on joue pareille ... dis toi bien qu'a défaut d'avoir raison, s'est en s'occuppant des solutions qu'on règle les problème, fuck le bla bla.


reforestation:

un autre élément qui a été émis est en lien avec le film de richard bach. dans de nombreux pays, la déforestation des montagnes est chronique. il pourrait y avoir un programme de réinsersion des végétaux dans ces environnements. il serait alors important de respecter et de puiser parmis les espèces locales. commencer par les herbes, puis grossir avec les plantes plus grosses, arbustes, puis permettres à l'humidité d'être capturé et emmagasiné pour que la chaîne de la vie redémarre dans ces zones.

Anonyme a dit...

Jusqu'à maintenant, t'as l'air à jouer pas mal tout seul mon ti-pit.

Jonathan a dit...

Alors ne faut-il pas d'abord apprendre à jouer ensemble, en arrêtant de se pointer en riant? Ca aidera peut-être la couche d'ozone et les forêts du Brésil.. ; au mieux ca pourrait même sauver quelqu'un dans un bête accident, comme il a été démontré que l'amitié était un bon support lors des interventions en situation de crise.

Je ris, mais c'est un rire de détente... As-ton pensé à la thérapie par le rire pour les actionnaires des grandes pétrolières ? LoL

Je suis bien d'accord avec Étienne sur le fait de l'usage d'un langage précipité sur la «destruction du monde» et les théories de la catastrophe, depuis celles de la physique cosmologique jusqu'à celle des fabricants de films et de campagnes électorales évangélistes où un Al Gore apparaît comme un Héros dans un nouveau téléréalité. Surtout quand un amalgame incroyable est fait entre «la crise environnementale» et «le salut du genre humain». Cela dit, il nous faut reconnaître, comme le Dit Manu, de l'importance de reconnaître qu'en effet plusieurs aspects de la Loi naturelle sont niés par le Droit civil (le lien entre le droit naturel et l'éthique de la technique semble avoir été une discipline peu à la mode ces dernières décennies...) Nous ne devons pas être étonnés de voir pousser des ministères du développement durable et de l'écologie dans tant de pays. C'est un écho d'une crise, c'est évident, mais c'est une crise qui n'est pas proprement catastrophique, mais interpellante.

En ce sens, une réflexion concrète, avisée, des situations alarmantes (alarmantes pour notre sens de la vie, notre raison pratique elle-même, notre vie sociale et nos relation avec la biodiversité) est nécessire et engage à l'action dans notre milieu de vie.

N'est-ce pas moins une question de «Sauver le monde» qu'une réponse à donner (Response-Ability, responsabilité) Abilité à répondre à une situation, dans ses multiples facettes ?

Pour ce qui est de l'espérance du salut, il y a cette histoire d'un homme qui était parti de la maison paternelle, pour aller faire sa vie ailleurs, avec l'héritage laissé par le Père. En effet, celui-ci lui avait demandé : "Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir".

Rendu au loin, les années ont passé, il a «profité» de la vie, mangé et bu en abondance, trouvant de belles jeunes femmes sur son chemin et les amenant sous ses charmes. Et puis, un bon jour, après avoir été pris dans une histoire qui ressemble à ces histoires que l'on ne croierait jamais pouvoir nous arriver, le jeune homme, riche qu'il était, se retrouva sans le sou, avec en plus une maladie vous savez où, en raison de certaines pratiques. C'était de plus la famine dans le pays et en raison de la déforestation, il était difficile de trouver quelque fruit à manger. Il souffrait tellement de sa condition, ne trouvant pas même personne pour le loger et le nourrir. Le long des routes, il aurait bien aimé manger ce que les porcs des propriétaires recevaient comme pitence, mais on l'éloignait à coup de bâton, tellement il était devenu puant et repoussant. Un bon soir, les mains à la figure, exténué, il se pencha et se souvint la maison paternelle, où en compagnie de son Frère aîné, il servait son Père et la maisonnée, où il avait un bon lit et de quoi manger suffisamment. Il décida de repartir chez son vieux Père, tout honteux mais espérant peut-être être engagé comme esclave par lui, afin d'avoir de quoi vivre. Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim"! Arrivant à l'orée de la maison, il vit au Loin son vieux Père, assis comme dans le temps, en prière sur ce vieux banc. Le Père se leva, tranquillement s'avança vers son Fils, qui n'osait le regarder et fixait les yeux vers le sol. "Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers"

Le père dit à ses serviteurs: "Vite, apportez la plus belle robe, et habillez-le; mettez-lui un anneau au doigt, des sandales aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé". Et ils se mirent à festoyer.

Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. Entendant tout le bruit de cette arrivée et apprenant qu'on allait tuer le veau gras pour son Frère cadet qui avait dilapidé l'héritage du Père, le frère aîné courut vers son Père, l'empoigna et lui dit : « Père ! depuis le temps que je vis içi, jamais je n'ai eu droit à un tel repas, et voilà que celui-là revient, après avoir gaspillé ton bien, et tu fais tuer le veau gras !»

Le Père lui répondit : « Mon Fils, tu sais bien que tout ce qui est ici à moi est aussi à Toi, et jamais tu n'as manqué ni ne manqueras de quoi que ce soit, car tu es mon Fils et je t'aime. Or, ton frère, qui était mort est vivant, perdu et il est retrouvé.

Et depuis ce temps, on raconte cette histoire, avec bien des mots différents, pour raconter le Salut d'un Fils qui a retrouvé son Père. Par exemple, j'en ai trouvé une dans Luc, verset 15.

Anonyme a dit...

Sigh...

Beizerno a dit...

Tanné des discours apocalyptiques sur la destruction du 'monde'. Le monde et la nature n'existe pas sans nous (je veux dire: en tant que réalité dotée d'une valeur).

Donc, tous les "problèmes" de la "nature" sont des "problèmes humains". Pour la simple raison que la nature n'a jamais cogné à la porte du service à la clientèle de l'humanité en disant: "Eille, j'ai un problème".

Avant de discuter des solutions ("nettoyer la mer avec des stations flottantes": Manu, tu l'as péché où ?), va falloir s'entendre sur les problèmes.

Manu a dit...

C'est facile de traiter d'imbécile celui qui t'averti d'un problème que tu ne perçois pas ou mal ?

Non non, chu pas chaud ... j'peux chauffer pareille...

ou encore

Bin non, pff un gilet de sauvetage, c'est pour les moumounne...

ou encore ...

bin non, je me casserai pas la gueule si chu devbout sur mon bécyk.

mais, là c'est pas juste toi que le problème converne. c'est moi aussi. donc puis-je m'en sentir différemment interpellé que toi pis qu'on s'en criss?

pourquoi ne pas poser une question du genre:
Humm cela me semble un peu extrême ton truc de destruction, pourquoi tu emploi ce mot là, tu dois avoir une bonne raison ?

alors ma réponse serait :
Et bien oui, j'y ai pensé avant de l'écrire, et c'est en résonnance à la conférence de hubert reeves. la conclusion de sa recherche scientifique n'est pas alarmante, elle est APOCALYPTIQUE. Il annonce que si nous ne réglons pas la situation dès maintenant, nous n'avons AUCUNE CHANCE. Probabilité ZÉRO. Extinction probable 98 %

alors Étienne et beizermo, je me réserve le droit d'un vocabulaire évocateur. d'ici que vous me fournissiez une analyse assez pesante pour contrebalancer la conférence de Reeves, (que vous devriez voir) je vais considérer que vous manquez d'information. désolé de vous déplaire. je vous aime pareille.

Le nettoyage des matières radioactives:

Comme on ne peut rien faire avec ces matières, on pourrait les recueillir et les envoyer dans l'espace, dans une direction x. Donc rassembler les déchets et les envoyer hors de l'orbite par petite quantitée (pour éviter la vaporisation dans l'atmosphère en cas d'accident à la chalenger). Puis, récupérer les piles (radioactives) d'alimentation des 3000 et+ satellites .
ca c'est une des tâches qui va être parmis les plus sensible. Car les marges d'erreures seront pas super grandes.

Manu a dit...

c'est drôle comme il est plus facile de casser le jeu des autres que de les laisser jouer et y avoir du plaisir

Anonyme a dit...

Tu vois Manu, moi c'est que qq'un qui me dit en commençant à discuter "voici l'état des choses, et voici ce que nous devons discuter", et qui sous-entend ou affirme carrément que ceux qui ne sont pas d'accord avec le constat de l'état des choses sont ignorants, perso, ça m'incite pas vraiment à discuter. Une des raisons qui m'ont amené à m'éloigner du militantisme actif, c'est ce genre d'attitude dogmatique qui considère que les gens qui ne sont pas d'accord avec eux sur le constat des choses peuvent être classés en 3 catégories: les idiots, les traitres et les ignorants que l'on peut encore arriver à "conscientiser", c-à-d éduquer à la vérité. Entre ça pis un quelconque prosélyte religieux, il n'y a pas grande différence.
Pis je ne suis pas certain que la chose la plus facile, ce soit simplement de casser le "jeu" des autres. Je pense que le plus facile, c'est justement de réduire le fait que les autres ne soient pas d'accord avec nous à la tri-partition des répondants évoquée plus haut.

Manu a dit...

yo Simon,

je saisi ton point. cool si cela t'incite pas à discuter, pourquoi tu me fait perdre mon temps?

Si ton égo t'empêche d'accepter la manière de s'exprimer des autres, et de te remettre en question, c'est ton problème personnel, et pas le mien. Ce que je veux dire c'est que si une personne a tort je vais le lui dire pis je passerai pas par quatre chemins, elle va le savroir dret là.

J'en ai rien a foutre que ça lui plaise pas, je crois que c'est un manque de maturité de prendre ça personnel comme ça. J'ai pas besoin de forcer personne, ça vient tout seul. quand son bocal va être plein de merdre le poisson rouge va réagir c'est sûr.

D'ici là, puis-je démarrer une discussion sur des solutions. On s'en saint ciboirise que le mot destruction seille pas le meilleur du monde.

lire entre les lignes et comprendre l'autre dans sa différence et accepter qu'il pense différemment, c'est une des solutions que l'on va devoir appliquer vachement vite.

d'ici là y a tu une solution que tu aimenrais voir appliqué sur un des problêmes du monde ?
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La surpêche des baleines:

la pêche à la baleine est une question multi-polaire et elle ne peut être réglé qu'en tenant compte de ces différents pôle. entre autres, il y a les propriétaires des navire qui les louent où encore qui font des profits sur l'exploitation de la ressource. Il y a les marins qui proviennent de milieux extrèment pauvres qui doivent travailler.
Il y a les consommateurs qui ont «besoins» de cette ressources.

Afin de résoudre le problème que nous percevons de notre point de vue, il faudra répondre aux exigences de chacun des pôles impliqués. et lui permettre de sortir gagnant de la solution que nous allons proposer pour ce problême. Le mode binaire de vision du monde et de résolution des conflit, bien mal, bon et méchant, récompence et punition, ce mode est révolu. Nous devons passer à un mode circulaire, j'aimerais dire matriciel mais chui pas certain que ça veut dire ce que je pense.

Une solution élégante qui permettra au marin, à l'armateur, au consomateur et au sauveur de baleine de sortir gagnant de cette situation.

Simon le champion a dit...

Tu m'excuseras de te corriger mais manifestement, tu n’as pas saisi mon point. Mais je ne te ferai plus perdre ton temps si tout ce que tu veux, c’est jouer à un genre de jeu de réalité virtuelle où tu as défini préalablement les règles (ok, le monde s’en va à la catastrophe, quelles solutions farfelues tu proposes?) et où l’on joue comme tu veux ou pas du tout (et comme on te l’a fait remarquer plus haut, tu joues effectivement tout seul). Moi, en attendant, les jeux je les réserve pour mes temps libre, et la politique, je m’efforce de l’aborder avec un sens de l'urgence si nécessaire, soit, mais surtout avec un esprit ouvert qui essaie d’être en phase avec le monde et son temps. Mais je sais que c’est pas mal moins amusant.

Manu a dit...

oui c'est un peu ça. il y a une règle du jeu et voilà. c'est pas full grave qu'elle soit boîteuse.

mais si je te comprends mal, je m'excuse, explique moi mieux alors.

Beizerno a dit...

Yo Manu! Prends pas mon silence pour un refus de discuter (ou de jouer). J'avais juste pas eu le temps (ouin! pas le goût ptêt aussi). Mais j'avais prévu te répondre.
Mais comme le dit Simon, j'ai pas le goût de jouer à ton jeu. Faque... j'vas jouer cochon. On reprend le jeu sur mon terrain et j'écris un nouvel article.
Note ben Manu que je serai pas outré que tu viennes me le casser!