vendredi 20 juillet 2007

«Nuit d'horreur à Toronto»

Aye Antoine!!
Tu diras aux Chiliens qu'icitte, on niaise pas avec ça, les losers...

Les footballeurs en herbe font état de brutalités policières inouïes, entre «décharges électriques», passage à tabac et «acide jeté au visage»...

lundi 16 juillet 2007

Saison des idées


C'est pas mal tranquille icite.
Voici des affirmations entendues récemment de la bouche de certains unipopien-ne-s. Et vous, qu'en pensez-vous?

- Suite au malheureux départ de Sheldon Sourray, le Canadien ne fera pas les séries avant au moins 2 ans et ne gagnera certainement pas la coupe Stanley avant que le Québec ne fasse partie des Nations-Unis.

- La récente autorisation des messes en latin par le Vatican est une preuve supplémentaire de son ouverture à la diversité culturelle. Il s'agit d'un accommodement raisonnable qui devrait faire école.

- Depuis trop longtemps, l'extrême gauche (celle qui rêve) empêche le vrai changement en se cantonnant dans une logique du tout ou rien qui favorise la vraie droite au détriment de la vraie gauche (la réaliste, responsable et lucide, celle du PQ).

-S'opposer à la guerre en Afghanistan, c'est être contre l'humanisme, les chatons et Knut quand il était petit (voire photo) .

- Dans l'histoire des intellectuels de gauche, Joseph Facal dépasse de loin Léon Trostky ou Mikhaïl Bakounine en terme d'importance, de clairvoyance et d'intelligence.

- Les États-Unis sont l'empire du mal. Quiconque refuse de reconnaitre cela travaille probablement pour eux.

- Tsé, les races là, ben, y font pas trop trop d'effort pour s'intégrer.

- Linux, c'est de la crisse de marde (de geek).

- Une bonne façon de protéger l'environnement serait de fermer les régions pour toute autre chose que le plein-air les fins de semaines, et de ramener tout le monde dans 4 ou 5 centres-régions urbano-métropolitaines pour tout le Québec.

- La sociologie est une affaire de péteux de brou pas rapport qui n'a rien de mieux à faire que de perdre son temps à écrire des niaiseries qui n'ont strictement aucun sens, ni aucune utilité.

Et souvenez-vous: qui ne dit mot consent.

mardi 10 juillet 2007

Ass-whipping

En anglais, il y a de jolies expressions comme "ass-whipping" ou "ass-kicking" qui signifie, en gros, un solide bottage de derrière...
Dans la lignée directe de mon avant-dernier poste, voici Michael Moore qui illustre bien la signification de ces expressions mais qui démontre surtout que les USA sont loin d'être un pays sclérosé. Vous imaginez Bernard Derome ou Jean Lapierre réagir comme l'a fait Keith Olbermann? On voit ici Moore répondre à un animateur de CNN suite à un reportage portant sur son dernier film Sicko. Mais comme on le constate, Moore en avait gros sur le coeur et fini par donner une sacrée rincée à Wolf Blitzer, l'animateur en question... Ça vaut la peine d'être vu, ne serait-ce que les 5 première minutes.
On se rappellera notamment que le réalisateur de Roger and me s'est récemment fait "bumpé" d'une entrevue avec Larry King à CNN pour être remplacé par Paris Hilton qui sortait de prison.
Via Richard Hétu.

Le vidéo.
Désolé, pas été capable de "l'embedder".

Le reportage qui l'a mis de mauvaise humeur.
Michael Moore répond au "reality check"du reportage sur son site.

vendredi 6 juillet 2007

À la demande générale!

Encore une fois, Manu n'est pas satisfait... Il voulait des oiseaux, eh bien, il est servi!
J'espère que cette fois-ci, je ferai mouche.

Les USA pis moi : Keith Olbermann - Special Comment

Manu a demandé des choses moins laides. Très bien alors.
J'ai décidé de vous partager un exemple de ce qui m'amène à ne pas être systématiquement toujours plus découragé d'une journée à l'autre, à croire que les États-Unis ne sont pas aussi infâmes qu'on le croit généralement et à croire que la situation là-bas s'améliore (d'un point de vue politique de gauche).
La planète entière, ou presque, a été subjugé de voir comment, dans la foulée du 11 septembre 2001, les Américains se sont rangés comme un seul homme derrière une politique et un discours manichéen, dangereux, que nous avons tous dénoncés mais qui a pourtant été mis en oeuvre malgré tout, avec les résultats que l’on sait. Nous hallucinions tous – du moins je crois que je n’étais pas le seul! – sur la façon dont tout esprit critique dans les médias et même dans une bonne partie de la gauche américaine semblait avoir été mis de côté au profit d’un patriotisme à toute épreuve! Ainsi, alors que la planète entière savait que la guerre en Irak être ne pouvait pas être autre chose qu’une arnaque monumentale, destinée à créer une incroyable catastrophe politique et humaine, les peuples des États-Unis a gobé la propagande de la Maison Blanche relayée sans à peu près aucun travail critique de la part des médias.
Amorcée dans les années 1970, la domination idéologique du mouvement conservateur et des divers courants de droite états-unien dans les débats et leur capacité à imposer les enjeux et les termes de l’agenda politique s’est cristalisé en 1994 quand les républicains ont pris le contrôle des deux chambres du Congrès pour la première fois depuis plus de 40 ans (Ce contrôle, ils l’ont maintenu jusqu’en novembre dernier quand les Démocrates ont repris le contrôle des deux chambres – le Sénat par une trop mince majorité pour leur donner les coudées franches.)
Dans la foulée du 9/11, cette hégémonie a donc atteint un sommet presque impensable dans une démocratie, au point où cerrtains se sont mis à douter que les USA en avaient toujours les attributs et les qualités. Les critiques et les opposants à la guerre en Irak ont été mis en minortés, réduits au silence, insultés comme étant « pro-terroristes » ou « anti-américain ».
Quand, en plus, on a vu l’administration Bush adopter des politiques restreignant ou violant les libertées de ses propres citoyens (le Patriot act, ou l’espionnage de communication sans mandat); s’autorisant à piétiner les droits humains les plus fondamentaux de prisonniers de guerre par une entourloupe linguistico-juridique pour les soustraire à la Convention de Genève (les « combattants ennemis illégaux » de Guantanomo soumis à des tribunaux spéciaux où l’habeas corpus ne constituait plus le fondement des procédures judiciaires); en s’autorisant à interpréter à leurs guises les clauses de cette dernière Convention afin de permettre des formes de tortures envers ces mêmes prisonniers, etc.
Ce que l’on a moins vu, c’est que l’hémonie idéologique conservatrice a commencé à être sérieusement ébranlé dans les dernières années. Plusieurs éléments m’amènent à être optimiste, et à croire effectivement que les USA devraient selon toute vraisemblance se doter d’un Président démocrate en novembre 2008 (je dirais à au moins 3 chances contre 2). Outre la popularité de Bush qui est en dessous des 30 %, le regain du contrôle des deux chambres par les démocrates, la montée d’une vraie gauche(anti-guerre, pro-santé universelle, ultra-pro-Kyoto) au sein du parti démocrate, il y a le fait que les médias (disons certains) ont retrouvé une bonne partie de leur sens critique.
Plus encore, alors que les conservative pundits (ces commentateurs-présentateurs de nouvelles ultraconservateurs qui ont dominé les chaînes d’information américaines depuis les 1990’s) comme Bill O’Reilly, continuent d’être très populaires, on observe la montée d’un type comme Keith Olbermann qui est en train de créer un genre inédit aux USA : le liberal pundit!! Animateur de l’émission Countdown with Keith Olbermann, à MSNBC, troisième chaîne d’information continue en importance aux USA, sa popularité connait une croissance importante et constante et qui s’est accéléré de façon exponentielle depuis qu’il a commencé à livrer des « special comments » qui sont en gros un commentaire éditorial livré avec une passion et une efficacité peu commune. Olbermann s’inspire ouvertement de Edgar Murrow, ce journaliste anti-Macarthy que l’on peu voire représenté dans le film « Good Night and Good Luck ».
Comme il temps que j’en finisse avec ce post, je vous laisse avec des mots de Patrick Lagacé (le journalisse de la Presse qui a besoin d’un dictionnaire pour lire le Devoir) qui présente le vidéo qui m’a amené à m’épandre sans fin sur le sujet. Je ne partage pas toute sa conclusion, mais je suis assurément d’accord avec lui sur ce point : j’aime les USA, non pas à cause de leurs conneries et leurs gaffes inégalables, mais bien parce que la contrepartie de ces conneries, ce sont aussi certaines choses vraiment « hot » que l’on ne retrouve pas ailleurs dans le monde.

Bush, comme on le sait, a scandaleusement effacé la sentence de prison de Scooter Libby, ex-chef de cabinet de son vice-président, Dick Cheney. Libby a été trouvé coupable par un jury de ses pairs dans l'affaire du « outing » d'une agente de la CIA à des fins politiques. Richard Hétu explique l'histoire ici. Cette grâce de Bush, bien évidemment motivée par le désir de la Maison-Blanche de ne pas pousser Libby à ouvrir sa trappe, est l'objet d'une polémique, aux États-Unis.
Bush a été esquinté par nombre d'analystes et chroniqueurs. Comme Andrew Sullivan, un conservateur éclairé, par exemple, qui ne décolère pas devant ce traitement de faveur envers un « staffer » qui a enfreint la loi. Mais c'est Olbermann qui remporte la palme de l'attaque la plus passionnée, la plus inspirée, la plus dévastatrice sur le président des États-Unis.
Le vidéo [...] c'est dix minutes de magistrale mise en accusation, en regardant le kodak sans cligner des yeux, une mise en accusation qui dresse des parallèles avec la démission de Nixon. C'est un grand, grand moment de TV.
C'est pour ça que j'aime les Américains. Pour ces effronteries-là, parce que non, les USA, c'est pas seulement FOX, McDo, l'inculture et l'indolence. C'est Olbermann, aussi, beaucoup, c'est cette formidable suspicion face au pouvoir, qui finit toujours par remonter à la surface ; cette formidable suspicion face au pouvoir que je ne sens pas souvent, ici, dans notre grand pays placide, dans notre belle province tranquille.
En somme, tout ça pour dire que les USA ne sont pas si pires, et qu’ils sont aujourd’hui mieux qu’hier. Pour soutenir cela, j'aurais aussi vous dire qu'il existe une blogosphère de gauche de plus en plus puissante et influente (deux des plus intéressants et importants blogs sont Crooks and liars et DailyKos), ou le fait que deux juges qui président ces commissions millitaires chargés de juger les combattants ennemis à Guantanamo ont laissé tombé toutes les charges dans deux cas différents (dont l'un concernait le canadian Omar Khadhr) parce qu'ils se sont dit non-habilités juridiquement à procéder.
Comme quoi, même dans une zone de non-droit, on oublie pas si facilement l'État de droit. Mais ceux qui me connaissent bien savent que je suis un éternel optimiste.

mercredi 4 juillet 2007

Chronique de la haine au Moyen-Orient

Je reproduis ici un post fait le blog d'un ami, que je vous invite fortement à consulter: Le Périscope. C'est à propos de Farfour, la Mickey Mouse du Hamas, qui, en gros, crinque les enfants de la bande de Gaza dès leur plus jeune à haïr les juifs, à les rendre coupables de tout et à vouloir devenir des martyrs...

Adieu Farfour!


Les amis le savent: j'aime ça trash. Si l'histoire de la télévision m'a offert plusieurs grands moments d'épouvante, la palme revient désormais à ce clip, d'une trashitude sans commune mesure avec ce que j'avais déjà éprouvé auparavant.

On connaissait l'histoire de ce Farfour, héros d'une émission pour enfants palestiniens réalisée par la chaîne Al-Aqsa, contrôlée par les extrémistes du Hamas - et qui, oh!ironie, prenait la forme du Mickey Mouse américain. Cherchez l'erreur.

Toujours est-il que cette série pour enfants était décriée même par certaines voix palestiniennes, craignant que la souris Farfour ne nourrisse la haine des jeunes Palestiniens envers les Israéliens. Or voilà que la série a récemment pris fin... par l'assassinat de la souris Farfour, aux mains des ennemis israéliens, bien entendu. La gentille souris Farfour, battue, morte en prison, après un interrogatoire serré des méchants. Direct à la tivi, entre deux cartoons du samedi matin (genre), devant des milliers de jeunes fans du personnage. That, my friends, is the definition of trash.

Voici le clip, dans toute sa splendeur. Ça donne froid dans le dos.